La dernière note

Bon ben c'est pas la peine de tourner autour du pot 10 000 ans, voilà, j'ai changé de blog. Il me fallait un nouveau truc, je sais pas, quelque chose. Bref, tout recommence ici :





J'espère tous vous y retrouver, à très bientôt !

Do you Coopé ?





En m’installant à Clermont, j’ai eu peur. Peur que les artistes ne viennent pas se perdre en plein cœur de l’Auvergne ; et peur qu’en termes de concerts je n’aie le choix qu’entre Patrick Sébastien et Chantal Goya. Sauf que je me suis trompé. Clermont possède une des salles françaises préférées des artistes : la Coopérative de Mai. Ou la Coopé, pour les intimes. (rien à voir avec Jean-François, je vous rassure)


Ndidi Onukwulu - He Needs Me



Et sa programmation est vraiment excellente. Des petits groupes pas connus, des artistes renommés, il y a de tout et surtout de la bonne zik’ ! J’ai pu le constater encore ce lundi en allant au festival « Les femmes s’en mêlent », que l’on peut rapidement transformer en « Les filles sont belles » comme s’est emmêlé (justement) ma collègue Marie.

Il y avait là Battant, un trio anglais d’électro-rock comme un mélange entre Patti Smith et Bjork, puis Soldout, un duo belge d’électro « pure », et enfin les cinq petites suédoises de Those Dancing Days (TDD). Je n’étais venu au départ que pour TDD, découverts il y a quelques mois, mais j’ai été agréablement surpris par les deux autres groupes. Ils étaient tous très biens. J’ai même eu l’impression que les gens étaient venus principalement pour ces deux groupes et leur musique un peu plus « sale » que la pop joyeuse des suédoises (que je ne vois pas du tout chanter le tube de Soldout intitulé « I don’t want to have sex with you »).

Mais, ce n’est pas pour autant que je n’ai pas aimé TDD. Au contraire, j’ai adoré ! Elles étaient là, avec leur fraîcheur, leurs joues roses, leurs collants noirs et leurs jupes blanches et légères. Elles sautaient partout, sans chaussures, jouaient du xylophone et donnaient de la joie de vivre à toute la salle du haut de leurs 17 ou 18 ans. La chanteuse avait une voix grave et profonde comme Adele ; la pianiste, récemment teinte en blonde, me plaisait beaucoup, elles étaient toutes joyeuses et sont venues écouter les autres concerts avec nous. Le blues, c’est pas compliqué, tu vas dans un champ, tu cries ; mais la pop c’est nettement plus difficile, il faut savoir faire de la musique joyeuse, colorée et dansante sans tomber dans la mièvrerie et la simplicité. Ces petites là, elles, ont réussi …




Et puis je crois que j’étais d’autant plus content que je l’ai mérité ce concert. En y allant à pied, je me suis retrouvé à escalader une barrière sur un pont pour sauter plus bas et éviter de continuer dangereusement sur la route (et éviter de tout refaire en sens contraire). Et si j’ai bien escaladé la barrière, je me suis par contre nettement moins bien réceptionné en contre-bas en me faisant graaave mal au pied droit. Le concert m’attendait, alors j’ai quand même continué ma route en boitant. Et de retour chez moi vers minuit et demi, j’ai effectivement remarqué que j’avais un orteil rouge foncé, du genre moche, et que ma douleur était probablement due à ça.

J’ai pris de l’arnica, je me suis couché et je me suis tapé la honte en essayant d’expliquer le lendemain à ma jolie pharmacienne que « j’ai un hématome rouge-noir, mais du genre moche et énorme, je serai pas venu sans ça, vous pensez-bien ; oui, en tombant, mais j’ai fait exprès hein ; enfin, pas « exprès », mais j’ai escaladé une barrière et je suis retombé en contre-bas. Oui. Et c’était très haut, plusieurs mètres au moins (facile !). Non non, j’ai pas mal, bien sûr que non, c’est juste pour assurer, ça semblait tellement grave sur le coup. (et j’ai même pas pleuré) » … ahem …

Bref, une soirée riche en aventure et en musique. Je n’ai pas eu le temps de demander à Linnea, Lisa, Rebecka, Mimmi et Cissi comment faisaient les suédois pour faire de la si bonne musique mais je ne suis même pas sûr qu’elles aient la réponse. Elles s’amusent épicétou.


Bon, c’est décidé, je veux monter un groupe suédois, qui est partant ?

Play with me





Je viens de découvrir un site exceptionnel. Qui va probablement devenir un de ceux que je visite les plus souvent. Son adresse : play.com. Son secteur : la vente de divers choses en musique, cinéma, Hi-Fi, habits, … Et ce qui me plait tient en quatre mots : frais de port gratuits. Pour tout, pour tout le monde, sans minimum d’achat et dans toute l’Europe !


Melody Gardot - Who Will Confort Me



Car oui, c’est un site anglais ; qui te permet donc d’accéder en avance à toutes les sorties anglaises. (c’est grâce à eux que j’écoute en boucle le dernier et magnifique album de Melody Gardot, depuis déjà plusieurs jours alors qu’il n’est pas sorti en France encore …). Là, un problème pourrait se poser, on pourrait être obligé de payer en Pounds et donc de perdre quelques euros en frais de conversion, mais non ! On peut aussi payer en euros, comme sur n’importe quel site français.

Dernier avantage, les prix. Je ne regarde pas vraiment le reste, mais la musique n’est vraiment pas chère. Surtout qu’ils soldent en ce moment.
J’avoue avoir eu peur d’un site foireux lors de ma première commande mais tout est arrivé en temps et en heure, sans problème (mis à part que le facteur a mis le colis dans la boîte de mon voisin qui a le même nom de famille que moi, et qu’il était en vacances pendant encore une semaine ce con). Du coup Mardi j’ai relancé une commande de quelques albums dont un Kings of Leon, un Arctic Monkeys et un Fleet Foxes.


En fait, l’avantage principal c’est d’acheter comme chez un disquaire, sans frais de port. Même pour un album à 4 euros. C’est la même chose que pour les livres sur certains site en France, comme Amazon (au hasard). Quand le disquaire ou le libraire du coin n’a pas ce que l’on veut, on peut maintenant l’acheter sur internet sans surplus (et même moins cher en général).


Plus d’excuse pour ne pas acheter de musique et de livres maintenant ! Avec moins de 7 euros tu peux t’acheter le premier album des Kings of Leon plus L'Art d'avoir toujours raison de Schopenhauer, c’est vraiment pas cher du tout. On dit que la musique est chère mais il y a des sites internet ou des magasins d’occasion où on peut trouver de supers prix.

Je ne comprends pas pourquoi la majorité des jeunes parlent de culture trop chère, alors qu’une place dans un Opéra (de province au moins) pour un étudiant, ça coûte 5 euros, que les romans de poche coûtent le même prix et que des centaines d’albums différents coûtent moins de 7 euros à la FNAC ou sur internet. Surtout qu’on ne les entend pas rechigner sur le prix de leur McDo à 7 euros et de leurs chaussures à 90 balles …

Est-ce que tu Base-ball ?





S’il est bien un sport typiquement américain, c’est le Baseball. Ils ont un terrain à la con, des règles à la con, une tenue à la con, des supporters à la con, etc.


David Bowie - Ground Control To Major Tom




Dimanche dernier pourtant, je suis allé voir un match de Baseball au stade. Oui oui, il y en a qui le jouent en France ! Et il y avait même des supporters ! Au moins … pfiouuuuuu … 20, facile ! (dont 5 sans lien de parenté avec les joueurs) Et c’était le gros match puisque les Arvernes de Clermont-Ferrand recevaient les Huskies de Rouen, triple champions de France en titre.

Quand je dis que les règles sont à la con, elles le sont vraiment. Par exemple, dans un match, il y a 9 manches (pourquoi 9 ?) divisées en demi-manches et ici, ils ont même décidé pour une raison mystérieuse de faire deux matchs par journée. Donc en gros, ça commence à 11h et ça finit à 17h. Ca n’atteint pas la longueur des matchs de cricket mais à la fin, t’es pas mécontent, j’vous l’dis. Surtout quand il y a des prolongations pour départager les équipes, comme entre les Arvernes et les Huskies …


Comme vous mourrez d’envie de connaître les règles (dites pas non, je le sens), je vais vous prouver rapidement sur quelques points qu’ils ont cherché volontairement à faire compliqué. C’est pas possible autrement.

Le lanceur doit lancer la balle vers le batteur dans une zone rectangulaire plus ou moins délimitée par les genoux et la ceinture du batteur ; et l’arbitre choisit si elle est bonne ou pas (paye ton impartialité quand la balle file à 150km/h). Le lanceur a le droit de lancer 3 mauvaises balles par batteur et le batteur a le droit de louper 2 bonnes balles. Si ce chiffre est dépassé, le batteur peut avancer à la première base ou revenir sur le banc, éliminé (respectivement).






Oui, c’est pas simple. Et là, ce sont juste les règles si ça va mal. Si ça va bien, le batteur tape la balle, mais ne doit l’envoyer ni trop à droite, ni trop à gauche, ni trop derrière (enfin, ça, il y a des règles bizarres que j’ai pas compris encore). Et puis il doit courir autour des bases, pour se faire généralement éliminer avant d’arriver à la première base car il ne tape pas assez loin. C’est comme ça qu’on arrive en 9 manches plus prolongation à un score passionnant de :

Huskies   0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Arvernes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0


Wéééééééééé, allez, encore une prolongation !

A cela, vous rajoutez des règles portant à polémique à chaque utilisation et des termes techniques comptabilisés sur la tableau de score, comme « Hit » ou « Er. » que l’on a mis environ 5h à comprendre. Le mieux étant qu’ils font des statistiques avec ces comptes (les sportifs américains aiment bien les stats) alors que ça ne veut presque rien dire sportivement. C’est comme si on comptait le nombre de fois qu’un tennisman fait rebondir la balle avant de servir ou le nombre de crachas d’un footballeur dans une partie.

D’ailleurs, cette passion des stats déteint sur les sports européens. Maintenant, les commentateurs footeux se prennent pour des génies en maniant des chiffres pour dire des choses aussi intelligentes que « depuis 1976, 48% des fois que l’équipe X marque entre la 35ème et la 40ième minute, elle gagne l’équipe Y*». (alors que ça n’arrive qu’une fois sur 100 quoi).


Bon, je ferme cette parenthèse qui m’énerve, et je conclus sur le Baseball. Ca peut être intéressant à voir de temps en temps quand même, parce que ça change. Mais heureusement que c’est gratuit, car vu le niveau des français, je doute d’y retourner sans ça. Question mode, pour finir, les supporters sont assez majoritairement des crétins jeunes** en jogging comme au foot, des anciens passionnés en jogging et des femmes de joueur en jogging aussi. Bref, pas passionnant, mais à faire un fois donc, par curiosité, surtout par grand soleil, car les tribunes sont bien orientées pour bronzer, et surtout si c’est gratuit …

C’était « découvre un sport avec un Gaby de mauvaise fois», la semaine prochaine, le curling (ou pas). Vive le rugby.



* Notez l’utilisation de l’expression favorite des footballeurs : « gagner une équipe », qui fait partie de la (trop) grande catégorie des expressions qui font mal aux oreilles avec, entre autres, « aller au coiffeur » et « j’ai tombé ma dent ».

** Oui, je retire le « crétins » car j’essaie de me persuader que des jeunes aux cheveux gominés, parlant fort, en jogging blanc et boucles d’oreille, se faisant des « gris gris » en se serrant la main ne sont pas forcément cons. Mais c’est pas si simple.

C’est quoi le rock ?





Voilà, en gros, la question que se pose Thomas VDB dans son dernier spectacle, que je suis allé voir la semaine dernière dans la banlieue clermontoise. Je crois que ça fait bien longtemps que je n’étais pas allé à un spectacle d’humoriste. Le dernier, ça devait être Raphaël Mezrahi quand j’habitais encore Toulouse, c’est dire !


Disco Ruido - Mrs. Love (et Thomas VDB en photo)



Les rares « grands » comiques qui me font rire en ce moment vendent leurs places super cher dans des Zéniths immenses, et je préfère autant rien dépenser et les voir à la télé (surtout qu’ils refont souvent la même chose à chaque spectacle). Ou revoir une vieille cassette des Inconnus, qui eux, peuvent refaire 20 fois Fort Boyaux à la suite et je me marrerais quand même.

Et puis les « petits » comiques, ceux qui font les petites salles avec de petits prix, tombent généralement dans l’humour vaseux —celui de Tonton Robert dans les repas de famille—, ils ne sont rarement plus drôles qu’un chroniqueur des Grosses Têtes et ils l’ont d’ailleurs souvent (la grosse tête). C’est pas pour rien qu’ils sont dans les nouveaux talents du rire sur Rires&Chansons depuis 10 ans …


MAIS (car il y a un mais) je me suis littéralement jeté sur les places de ce « petit » comique qu’est Thomas VDB. J’écoute régulièrement ses chroniques sur France Inter, Le Mouv’, Canal+, Taratata, etc. et je trouve ça drôle. Vraiment drôle. Sa façon de mêler humour et musique, j’aime beaucoup. Et son spectacle est encore mieux.




Il y raconte un peu son histoire de fan de rock, son ancien boulot dans un magazine musical (il était rédacteur en chef de Rock Sound) et ponctue le tout d’imitations assez mémorables. Notamment celle de Philippe Manœuvre :D


Pour une fois, on en a pour son argent. En plus, l’avantage de certains de ces « petits » spectacles c’est la simplicité du comédien. Parfois, ils viennent discuter et boire un coup avec vous après le spectacle, comme Thomas VDB, et parfois même, ils viennent vous offrir le goûter à 23h, avec Banga et Quatre-Quart, comme Raphaël Mezrahi ! (quel con de Mezrahi :D)


Bref, si vous avez l’occaz de voir ce comédien à la voix sympathique, n’hésitez pas, échangez vos places pour Bigard, vous ferez un bénéfice financier et humoristique … surtout si vous aimez le rock !

Mon grand-père ressemble à Clint dans Gran Torino





Dans le film d’Eastwood, il s’appelle Walt, dans ma vie il s’appelle Henri. C’est moins glamour mais c’est comme ça. Et puis on l’appelle Riquet ou Papou aussi, selon le degré d’intimité qu’on a avec lui.



Those Dancing Days - Those Dancing Days



Mon grand-père n’a pas fait la guerre de Corée comme Walt, mais il a grandi pendant l’occupation Nazie, alors question incompréhension des jeunes d’aujourd’hui il s’y connaît aussi. Il n’était pas militaire non plus, mais professeur de Technologie. C’était pas aussi dangereux à l’époque mais ça a tendance à le devenir dans certains quartiers aujourd’hui. Et c’est vrai, il ne bichonne pas une Gran Torino de 1972, mais un camping-car Citroën de la même époque. Là aussi, c’est moins glamour mais c’est comme ça.

Et malgré ces différences, mon grand-père vit comme Walt aujourd’hui. Sa femme est décédée il y a deux ans et sa seule compagnie quotidienne est celle de son chat, qui le suit depuis un bon bout de temps. Comme Walt, mon grand-père collectionne des tas d’outils et de machins inutiles dans son garage. Et il passe sa journée à réparer des choses, à bricoler. Comme Walt aussi, il se sent loin du monde actuel. Il grogne, s’obstine et râle contre tout. Il a ses habitudes et il s’y tient. Il ne chasse pas les cambrioleurs au fusil, comme Walt, mais à la pelle, et c’est tout aussi efficace. La conviction étant plus importante que l’arme utilisée …





Dans la conversation aussi, ils se ressemblent. Ils échangent peu de choses avec les autres et les discutions téléphoniques sont basiques et brèves. La communication n’est pas très simple.


En fait, je trouve que le film de Clint Eastwood, au delà de sa grande qualité scénaristique, décrit très bien ce moment de la vie où l’on a juste envie d’être tranquille et de rien changer. Je pense qu’une grosse partie des grands-pères que l’on a peuvent se retrouver dans ce film, pas tous bien sûr, mais beaucoup d’entre-eux. Et c’est aussi en ça qu’il est si bien.

Bref, Clint a encore réussi un grand film. On s'en lasserait presque :D

Tonton, ton thé t’a t’il ôté tatoo ?





Je suis rentré chez mes parents à Toulouse ce WE. Je devais refaire ma carte d’identité qui périme dans 2 semaines, et par fierté sudiste (pléonasme) je voulais avoir marqué Haute-Garonne sur ma carte. Bien que ça soit chiant de faire 8h de trajet aller-retour, c’était vraiment cool de retrouver mon ancien village et ses anciens habitants. Des gens que j’avais pas vu depuis des années et qui ont continué de vivre sans moi (si si, c’est possible). Les petits frères de potes que j’avais laissé à l’école primaire et qui me mettent maintenant 5cm dans la vue. Les petites sœurs qui sont devenues grandes (p’tain, si j’avais su, j’aurai gardé contact avec le frangin de certaines …).


Coldplay - One I Love




C’était vraiment un sentiment agréable. Bizarre, mais agréable. En plus j’ai appris qu’il y avait des vacances en ce moment ! J’avais pas l’impression que c’était si souvent avant ! Ils n’arrêtent pas ! Celles de Février étaient il n’y a vraiment pas longtemps ; je trouve que le temps passe vraiment plus vite quand on travaille …


Et puis en rentrant sur Clermont-Ferrand hier soir, je suis tombé sur une émission à la radio où ils parlaient des tatouages. Et là, ça a fait tilt. Moi qui me refusait à l’intrusion de tout corps étranger sur mon corps, type tatoo, piercing, je me suis dit « pourquoi pas ». Attention, ça ne veut pas dire que je me lance dans la recherche d’une boutique certifiée ISO 9000, 9001 et 9004 tout de suite, mais mon objection n’est plus et il se pourrait que, dans un avenir plus ou moins proche, je puisse envisager de penser à l’idée de réfléchir doucement sur le sujet.

Je ne sais pas vraiment si c’est cette émission ou le climat estival qui s’installe mais c’est comme ça. Je trouve ça plutôt fun et (souvent) graaave sexy d’avoir un tatoo sur le dos (non non, pas l’animal)(et non, pas le petit machin électronique qui faisait Bip Bip, non plus). La proportion de cours complètement zappés car la fille devant moi avait un tatouage en haut du dos est assez impressionnante. En fait, ailleurs que sur le dos, j’aime pas ; mais sur le dos … hummm !

Restent deux problèmes majeurs : le choix du dessin et le fait que ça soit irréversible. Pour les dessins, je trouve que les mieux sont les signes assez simples, genre dessins tribaux et farandoles et pour la prise de décision, je pense (et je crains) que j’aurai un peu de mal à me lancer dans quelque chose que je pourrai regretter toute ma vie. Mais on ne sait jamais, tout est possible, tout est réalisable, c'est le jeu de la vie !

Pourquoi pas moi ?





Il y a un genre de personnes qui me fait totalement rêver. Vous savez , les gens qui ont un peu tout vu – tout fait ; mais pour de vrai hein ! , pas les gars qui se la racontent. Non non, le type de personnes qui ont vraiment été prof de surf à Hawaï et acteur de série Z à LA. Ceux qui, lors de dîners chez des amis, sont au centre des débats. Et « j’ai enseigné le saxo à Bill Clinton » par ici, et « j’ai été choisi comme prince du Wanaponga, dans le Pacifique » par là. Les types dont le CV rivalise avec celui d’Howard Hugues et qui ont testé à peu près tous les métiers possibles sur terre. D’Antiquaire à Montmartre jusqu’à boulanger à Tokyo, en passant par champion de rodéo au Texas et ambassadeur pour la Croix Rouge en Somalie …



Devendra Banhart - Fistful of Love (Antony & the Johnsons)




C’est ça la vie ! Moi j’ai fait ouvrier-ingénieur, technicien-ingénieur, chercheur-ingénieur, stagiaire-ingénieur et je serai bientôt ingénieur-ingénieur. Franchement, ça me fait presque chier. Ca ne m’étonnerai pas que d’ici 5 à 10 ans je change de métier ; mais en même temps ça ne m’étonnerai pas non plus que la sécurité l’emporte sur l’aventure et que je sois toujours chômeur je choisisse la stabilité.

Dans le temps (et oui, ma p’tite dame !) je l’aurais sûrement fait mais aujourd’hui ce n’est plus pareil, le moindre poste est convoité par 50 personnes et les recruteurs veulent des personnes de moins de 30 ans avec 15 années d’expérience dans le milieu. On ne peut plus trop voyager et travailler au gré des opportunités. A moins d’avoir un matelas financier considérable.


Dans le roman de Jean-Paul Dubois que je suis en train de lire, il y a un personnage comme ça. Aujourd’hui restaurateur mais auparavant « acteur, maçon, cavalier, plombier, aviateur, éleveur, journaliste et marchant ». C’est comme ça que j’aurai aimé vivre. Ou comme Paul Ackerman — l’écrivain et personnage principal (autobiographique ?) du roman —, pourquoi pas. C’est juste que j’ai beau retourner mes pauvres textes dans tous les sens, je n’y trouve aucune once de talent. Alors je me rabats sur son ami restaurateur.

Je l’aime beaucoup pourtant ce Paul Ackerman, il a quelque chose d’Hank Moody. Vous savez, l’écrivain joué par David Duchovny dans Californication. Tout deux écrivent mais ne savent pas trop où ils en sont dans la vie, tout deux ont des problèmes familiaux (mais il semble qu’ils ne soient pas les seuls), tout deux aiment les belles voitures (Porche pour Moody et Triumph pour Ackermann), tout deux vivent sur la côte et tout deux ont une passion qui me tient à cœur : le rugby pour Ackermann et les femmes pour Moody.





Et Jean-Paul Dubois retranscrit ça parfaitement. Vraiment incroyable cet auteur … ce qu’il écrit est juste impeccable. Une vie banale d’un père banal qui boit du lait et ne sait pas trop où il en est. Rendre intéressant une histoire qui ne l’est pas, c’est ça la vraie classe de l’écrivain.


Et moi, je ne veux pas être classe, je demande juste d‘avoir un travail intéressant, de rouler en Volkswagen, de téléphoner en Apple, de vivre avec une Miss météo Canal+ et de posséder une maison sur la côte. D’ailleurs, pour le téléphone c’est réglé, et si j’obtiens au moins une de mes quatre autres demandes, je pense que je pourrai m’estimer heureux ;)

Ca ne coûte pas (beaucoup) plus cher de bien manger !





S’il y a une chose que je ne regrette pas de ma vie étudiante, c’est bien le RU. D’accord c’est pas cher (et encore, pour ce que ça vaut c’est pas donné …) mais qu’est-ce qu’on mange mal ! Les pommes-vapeur fades, les frites pas cuites, les doses de poisson pour gamin de 8 ans, je suis bien content d’avoir changé.



The Whitest Boy Alive - Gravity





Maintenant je mange dans un restaurant d’entreprise et j’apprécie le changement. D’autant plus qu’en étant dans un établissement traitant de l’alimentation et l’agriculture pour le ministère, on est plutôt bien servi je dois dire :D

50% de Bio, un buffet d’entrées super variées et graaaaaave bonnes, des desserts de pâtissiers et des plats CUI-SI-NES et non pas décongelés 20 min avant l’arrivée de la foule. Pour moi qui aime (trop) bien manger, c’est que du bonheur.

On a des repas à thème aussi. L’autre jour c’était Portugal et je me suis gavé d’accras et autres produits de la mer. Et puis comme il y a des restructurations permanentes dans ce genre d’administration (des gens nous quittent, des gens arrivent) et bien on fait des pots à chaque fois pour fêter tout ça …


C’est sûr que c’est plus cher, mais je n’en pouvais plus de voir les deux rondelles de tomates bi-colores qui se battent en duel dans une assiette avec un morceau de salade comme arbitre. Pour un euro de plus par repas en général, le restaurant d’entreprise vaut totalement le coup parce qu’on n’est plus obligé de manger trois paquets de biscuits après les cours. Dans ma situation en tout cas.



Moi je propose que cette augmentation de qualité soit mise en place dans tous les RU de France, au moins un minimum ; et on financerait tout ça par de la pub sur les plateaux qui transportent les plats. C’est pas une bonne idée ça ? J’ai toujours été un partisan de la pub pour certains services. L’argent que cela draine permet de faire énormément de choses et puis j’estime que les gens sont assez grands pour ne pas être « victimes » de la pub et acheter quelque chose qu’ils ne voudraient pas. Il y a des limites, bien entendu, mais certains espaces pourraient être plus exploités par la pub à mon avis.
Ca peut paraître bizarre ce que je dis mais dans la période qu’on vit, l’argent récolté ne serrai pas superflu, croyez-moi. Par exemple, ça ne me gênerai pas d’avoir des stickers de pub sur ma voiture en échange d’une rémunération. Le système existe déjà et s’il me permet de payer l’essence, ben je suis pas contre. J’en ai rien à foutre que ma voiture ait un autocollant Bonduelle, elle fait déjà de la pub pour Renault et Michelin en quelques sortes …

Bien sûr, il faut faire gaffe. Sponsoriser une école en remplaçant « Ecole Primaire Jules Verne » par « Etablissement Ronald Mc Donald » n’est vraiment pas conseillé, mais en même temps si ça permet de construire une école au Bénin et d’éduquer des gamins qui n’auraient pas d’avenir sans cela, je ne suis pas contre.

Idem pour France Télévision (dans les limites du raisonnable bien sûr). Aux States ils ont beaucoup trop de pubs à la télé mais c’est pour ça qu’ils arrivent à produire des séries de qualité aussi.
Lorsque j’habitais encore chez mes parents, ma mère coupait le son de la télé dès l’apparition des pubs dans un programme. On n’entendait plus cette attaque auditive permanente des annonceurs. C’était devenu une habitude et ça m’étonnerait que j’aie acheté beaucoup de produits à cause de la pub télé. Laissons croire aux service marketing qu’on est piégé par la pub et récoltons-en les bénéfices !


Ou alors, changeons de mode de vie et arrêtons d’être obnubilés par l’argent ; ça serait probablement mieux mais ça serait aussi une autre paire de manches à organiser …



P.S. : je ne parle que des publicités « visuelles » là, j’ai pas du tout le même avis sur les autres formes de publicité, surtout celles qui sont implicites ;)

Le premier WE de printemps





Vous avez vu comment qu'il fait trop beau en ce moment ? Vous avez vu comment c'est trop pas motivant pour travailler ? En plus c'est le printemps et rien que de se dire ça, ça motive. Le début du printemps c'est la promesse de journées ensoleillées, de pic-nic dans les prés et de soirées en terrasse. Et si ça se passera pas comme ça, au moins on aura espéré.



Leon Redbone & Zooey Deschanel - Baby, It's Cold Outside




Ce premier WE de printemps je l'ai placé sous le signe musical puisqu'après avoir acheté mon premier meilleur album de l'année (Self-Portrait de Jay Jay Johanson, que je vous conseille vivement !) et avoir fait les courses en musique (vous avez remarqué comment ça fait plaisir de faire les courses quand on a de la musique dans les oreilles ?), je suis allé "au concert".


Je suis allé voir Jean-François Zygel, le grand pianiste et improvisateur français qui fait régulièrement des émissions à la radio et à la télé. Aujourd'hui, avec un collègue aux percussions, ils faisaient de l'improvisation sur des films muets de la période surréaliste :


Fait divers de Claude Autant-Lara
Entr’acte de René Clair
Un chien andalou de Luis Buñuel


Pour être surréalistes, c'est sûr qu'on était en plein dedans avec ces films. Notamment un chien andalou, réalisé par Luis Buñel et dont le scénario a été préparé avec l'aide de Dali ...

Mon rêve de l'autre jour était p'tet un prémisse de ce que j'allais voir aujourd'hui.






Zygel était très bon, comme d'hab, je l'avais vu il y a 2-3 ans à Toulouse pour une de ses fameuses Masterclass et j'ai retrouvé aujourd'hui sa grande pédagogie qui te fait ressortir toujours beaucoup moins con de ses "concerts".


Jeudi, je vais aller voir le Yaron Herman Trio je pense, je les ai vu il y a 2 ans aussi et j'avais adoré. Et puis ensuite je suis bien tenté par faire toutes une série de concerts dans le coin :


The Elderberries le 3 Avril
Benjamin Siksou le 7 Avril (je connais pas trop, j'ai pas regardé cette NS, il vaut le coup le mec ?)
Rinocerose le 9 Avril
Cocoon le 25 Avril
Les Wriggles le 29 Avril
Magma le 30 Avril
Glasvegas le 14 Mai
Tout le Festival Europavox : Olivia Ruiz, Charlie Winston, I'm From Barcelona, Ebony Bones, Bloc Party, Emily Loizeau, Vitalic et Herman Düne - du 27 au 31 Mai
Stacy Kent le 31 Mai

Par contre, il faut que je commence à économiser dès maintenant moi. Et oui, le printemps c'est aussi une très bonne période pour la musique et les festivals.


Bref, il est l'heure pour moi de me coucher. J'ai fait le boulet l'autre jour, j'ai pris rendez-vous à 9h pour une réunion de boulot mais j'avais pas encore vérifié ou se trouvait le lieu. Résultat, je dois me lever à 6h demain matin.

Ça m'apprendra ...


Kiss les gens

Mon rêve est un film de Michel Gondry





Je vous avais déjà parlé de ma passion pour les rêves et tout ce qui touche au cerveau en général. Je vous avais expliqué, je crois, que j’avais tendance à faire des rêves variés et souvent très improbables.



Cat Power - Metal Heart





Hier soir, nouvel exemple : mon rêve se déroulait à une époque visiblement médiévale mais à y réfléchir un peu plus, je dirais plutôt « médiévale futuriste » si vous me permettez l’oxymore. Le lieu était visiblement en France, et j’ai compris plus tard que ça se déroulait en Auvergne (vous comprendrez aussi).


Alors que je discutais de tout et de rien avec des camarades cavaliers (je ne me rappelle plus trop du début du rêve malheureusement), un gonze nous interpelle de loin pour nous dire de venir faire la queue avec tout le monde car il y avait plein de monde et que ça devait être quelque chose d’important. Soit. Là-dessus je cours faire la queue, je m’incruste par le côté de la file car il y avait vraiment beaucoup de monde, et je rentre dans ce qui ressemblait de l’extérieur à une construction de Vauban mais se trouve être en réalité un grand tipi (ouai, je sais).


C’est à ce moment que j’aperçois un homme politique important (d’après son costume) à cheveux blancs qui me demande combien je suis prêt à donner pour pouvoir voter. Voyant ma surprise devant sa question, le gars m’explique que désormais, plus on paye, plus nos votes ont de l’importance lors des élections.


!!!


Atterré par le nouveau système de vote mais conscient de l’importance de mon vote, je sors alors deux billets de 20. 20 quoi, je ne sais pas, mais les valeurs des billets ressemblait vaguement à celles de la Suède (là, j’ai eu un doute sur mon emplacement quand même). Résultat des courses, j’ai obtenu quelques votes pour la ville de Clermont. En effet, on ne vote qu’au nom d’une ville et le vote venant des plus grosses villes compte plus que celui des petites villes. C’était un peu le Monopoly des votes si vous voulez.


En sortant du tipi j’ai reçu de la part de la collaboratrice de l’homme politique un mikado au chocolat blanc, signe de mon poste de grand électeur (???). En ce faisant, elle me glissa à l’oreille qu’en donnant 5000 j’aurai eu l’occasion de me marier avec la fille de l’homme aux cheveux blancs, qui — semble t’il — faisait partie de l’équipe nationale de football féminin. Ce à quoi j’ai répondu que je n’étais pas intéressé, car un autre homme politique aux cheveux blancs m’avait déjà proposé sa fille et qu’elle m’intéressait beaucoup plus (oui, j’étais visiblement quelqu’un d’important à l’époque ; quitte à rêver, autant y aller à fond).






Puis, j’ai rejoint mes collègues cavaliers à qui j’ai exhibé fièrement mon mikado blanc. Certains ont également réussit à acheter des votes et ont préféré voter à Vichy pour avoir plus de voix (oui, le prix des votes variait selon la ville, bien évidemment). Et les autres faisaient pâle figure avec leur pauvres mikado noir …


C’est au moment où nous simulions un combat avec des mikado comme dans la fameuse pub de la même marque que je me suis réveillé avec une faim à manger un sanglier et un réconfort certain d’être rentré à la maison.








Je me demande bien ce que ça peut cacher. Si quelqu’un a une explication, qu’il n’hésite pas …

2h37





Je ne sais pas pourquoi, mais je suis dans une période où tous les films que je regarde sont tristes. Je sais pas comment je fais, je choisis un peu au hasard à chaque fois mais ça tombe toujours sur des suicides, des morts tragiques, des types qui se donnent la mort pour donner la vie à 7 autres personnes, etc.



Patti Smith - Because The Night


Un des derniers que j’ai vu m’a assez marqué : 2h37. Il faisait partie de la sélection officielle de Cannes 2006 — je crois que j’en avais vaguement entendu parler à l’époque — mais n’a pas été très médiatisé. Dans le style, ça ressemble beaucoup à Elephant de Gus Van Sant, sauf qu’au lieu d’une tuerie, l’énigme se déroule autour d’un suicide.

Le tout bien sûr dans le « college » à l’américaine (à l’anglaise ?)(à l’australienne ?)(pas à la française en tout cas), avec des joueurs de football stupides qui ont l’air d’avoir 25 ans, des blondes écervelées et plantureuses, des intellos rejetés et surtout une bande de jeunes vivant des moments (très) difficiles pour diverses raisons sociales, sentimentales et familiales.


Le film est bon, les acteurs jouent juste et la scène du suicide est très dure. Finalement, le film fait réfléchir. Notamment sur toute cette époque de l’adolescence où puberté rime souvent avec stupidité …







Dans ma jeunesse (attends, j’ai 23 ans, steuplé !), je n’étais pas vraiment dans la catégorie des boulets qui étaient là juste pour faire chier le monde et étaler leur connerie. (enfin, j’espère pas) Mais il arrive des fois quand t’es jeune où tu dois faire un choix de bande et des fois t’es amené à côtoyer ce type de personnes difficiles à cerner , sans cesse à chercher l’affrontement pour de se faire remarquer.

Et maintenant je me dis « qu’est-ce qu’on était cons à cette époque … ». Tout dans l’image, à vouloir à tout prix le pantalon Adidas à pressions et des vêtements avec la marque écrite en gros dessus. Mes parents m’ont empêché de tomber là-dedans mais j’aimerai bien savoir ce qui se serai passé s’ils avaient écouté leur fils au lieu de leur animosité envers cette mode sectaire et stupide. Cela aurait-il été mieux ? Pire ?


2h37



Enfin, toujours est-il que ce film m’a marqué car un jeune s’est suicidé quand j’étais au lycée. Le genre « rejeté par la société », vous voyez ? Pas d’amis, parents jamais là, physique difficile, moqué par des connards qui n’ont que ça à faire … Je ne le connaissais pas le gars, pas dans ma classe, pas dans ma filière, ni même dans mon village ; mais c’est difficile de ne pas se sentir un peu coupable. Je me dis que c’est trop bête de s’arrêter là, il n’y a pas de raison pour que la suite ne soit pas meilleure. C’est un peu facile à dire quand on n’est pas confronté à ces difficultés (quoiqu’on vit tous des moments difficiles un jour ou l’autre, me semble t’il) mais ça reste vrai, un rien peut tout changer, on peut et on doit y croire …


Bref, c’était la note joyeuse « espérance » du mois, ne vous suicidez surtout pas, Alain est parti mais ses chansons restent ... et le soleil revient.

Et je coupe le son !





Je suis déçu les gens. Vraiment. Je suis déçu par le niveau minable des "nouveaux" chanteurs/groupes français qu'on entend un peu partout.

Franchement, c'est quoi ces paroles de merde ? C'est quoi ces pseudo-textes faussement rebelles ?


L'autre jour, j'écoutais la fausse-radio-rock-que-j'aimais-bien-avant-mais-qui-me-déçoit-de-plus-en-plus Le Mouv' (oui, quand on passe Tryo et Olivia Ruiz et qu'on se prétend la radio de l'esprit rock, il y a comme un problème non ?)(et j'ai rien contre eux en particulier, c'est juste pas trop rock dans l'esprit, vous en conviendrez) car c'était la pub sur la vrai radio Jazz-Blues-Soul Jazz fm (la seule qui passe ELLE), et j'ai entendu une chanson dont le refrain était :

Où les Roooooois sont des Dieuuuuuux
Où les Dieuuuuuux sont des Rooooooois
Retourne-toi, c’est bien mieux
Je ne te laisserai pas le choix



...


Non mais c'est quoi ce refrain ? Ils passent Le Roi Soleil sur Le Mouv' où quoi ? Surtout que le reste des paroles était du même calibre ...


A un moment, il va falloir arrêter avec les textes de merde. Arrêter avec la démagogie. Les "On est tous égaux, vive la paix, à bas les patrons du CAC40" ça va un moment, tout le monde est d'accord avec ça ; faudrait peut-être essayer de renouveler et avancer.


D’autres y sont arrivés ; Noir Des’, Gainsbourg, Les têtes raides, Mickey 3D, Saez, Aston Villa, etc. ont montré qu’on pouvait allier paroles intéressantes (originales) ET musique entraînante. Ce n’est pas réservé aux anglophones, même si ça semble plus simple pour eux.


Allez, je vous mets ce qui pour moi représente un modèle pour les petits jeunots :








Et je remets le son …

Franchement, si à 23 ans on n’a pas de blog, on a un peu raté sa vie





Je crois que le plus bizarre quand on passe du monde étudiant au monde professionnel, c'est de ne pas devoir bosser le WE et le soir. C’est vraiment étrange.





Photovore © Eric CantoIggy Pop - In The Death Car




Maintenant quand je suis chez moi, je me demande sans cesse si j'ai pas un rapport à finir, un TP à rendre ou un partiel à réviser.


Et en fait non :D


C'est pour ça que je suis happy en ce moment. Le WE devient un vrai WE, aucune contrainte, aucun boulot. C'est comme ça qu’on doit vivre en fait ! Les temps libres sont faits pour décompresser, pas pour continuer le travail non fini pendant la semaine …



Maintenant je peux me balader dans les rues de Clermont l'esprit léger, découvrir des coins que je ne connaissais pas, à l’abri des regards et des voitures, et des boutiques qui mériteraient d’être plus connues ; comme cette jolie brocante qui vendait des DVD neufs pas chers — j’ai acheté l’Esquive et Fauteuils d’Orchestre pour 7€ en tout.

En plus, mon compte bancaire est en bonne santé pour une fois, j’ai retrouvé tout ce que j’avais perdu dans mon appart, il ferai presque beau à Clermont, j’ai découvert une boîte gratuite et classe qui passe du Prince et du Jackson Five, j’ai 23 ans, les riz-au-lait La Laitière sont 25% moins chers chez Lidl, Madeleine Peyroux sort un nouvel album et j’ai quelques voisines mignonnes dans l’immeuble.


Nan, franchement, je suis bien. En réalité, mon plus gros problème en ce moment c’est de choisir la couleur de la housse qui ira bien avec mon iPhone noir.

Et ce n’est pas aussi simple que ça en a l’air ;)








(classe en noir, non ?)

Dis Papa, c’est quand qu’on est vieux ?





- Ben euh … ça dépend des gens tu sais, certains sont vieux plus tôt que d’autres.
- ??
- Par exemple, on peut dire que l’on devient vieux quand on arrive à la retraite.
- C’est quand la retraite Papa ?
- Alors, c’est quand on a cotisé 41 annuités quand on a 65-67 ans en général
- Je serai en retraite à 67 ans alors ?
Vu comme c’est parti, ça sera plutôt 70 voire 75 ans pour toi Oui
- …
- Et on peut aussi dire que certaines personnes sont vieilles quand elles commencent à rapetisser ou à avoir des cheveux blancs.
- Et toi, tu est vieux alors ?
- !?!? Euh … Non non, je ne suis pas vieux encore, je joue à la Wii, tu vois bien !
- Oui mais tu fais rien qu’à perdre
- …
- …
- …
- Et Benjamin Button ?
- Oh, tu m’emmerdes ! Va jouer à l’ordinateur.




The Virgins - Rich Girls






J’ai 23 ans aujourd’hui.


J’aime bien, ça me va. 23 est un bon chiffre. C’est même un nombre premier ! C’est p’tet un signe, qui-sait ? … D’accord, je dis ça tous les ans ; mais 23 c’est bien, c’est propre. Bien plus mature que 24 – qui n’est qu’un vulgaire multiple de 4 – et bien plus stable que 22 – qui n’est qu’une simple répétition de deux chiffres.


De toute façon, ça ne me gène pas de vieillir. Encore heureux à 23 ans, me direz-vous, mais même dans l’absolu. L’âge n’est qu’une donnée accessoire, ça ne dit pas qui vous êtes. Contrairement à vos origines, votre métier ou le nombre de sucres que vous mettez dans votre café le matin. Et pour moi, la définition de la vieillesse est simple : on est vieux quand on ne dit plus de vous que vous êtes joli(e) mais que vous êtes joli(e) pour votre âge ...


Malgré cela, j’ai l’impression d’avoir pris un coup de vieux depuis quelques semaines. Je ne me reconnais absolument pas dans la « jeunesse » actuelle et j’essaie de me convaincre que n’étais pas comme ces collégiens prétentieux et casse-couilles qu’on voit engueuler les contrôleurs dans les lignes de tram, alors que ce sont eux qui n’ont pas de tickets …

Plus marquant encore, a été le concert des Late of The Pier que j’ai vu fin Janvier à la Coopé. Je ne les avais jamais vu les gonzes, j’étais juste un grand fan de leur premier album sorti en Décembre. Quand ils sont arrivés sur scène, j’ai cru que c’étaient leurs gosses qu’ils avaient envoyés. On aurai dit qu’ils avaient 17 ans grand max (en réalité ils en ont plus ou moins 21 apparemment)(mais j’y crois pas trop), j’étais cassé. Surtout sachant qu’ils jouent ensemble depuis quelques années déjà et qu’ils ont donc dû commencer à jouer dans les grosses boîtes Londoniennes sans avoir l’âge d’y rentrer …

C’est comme tout ce qu’on entend en ce moment, les Alex Turner, les Adele, etc., t’as l’impression qu’ils ont vécu 5 vies alors qu’ils n’ont pas 25 ans …



De toute façon, ils seront tous morts avant 40 ans à cause de leurs divers excès. Ils louperont quelque chose.


Et moi pas :)

En fait, c'est bizarre de travailler






Oui, parce qu'en réalité ce stage, c'est un peu la première fois que je travaille "vraiment". Mes précédents stages étaient un peu de la blague par rapport à ce que je fais maintenant. Là, je suis dans un vrai bureau, avec un vrai projet, un téléphone, un ordi, ... enfin un travail normal quoi !

J'ai même droit à une adresse mail en .gouv.fr ; si ça c'est pas la classe ! C'est un premier pas vers le pouvoir (gnark gnark) et surtout, quand on me demande quel est mon travail je peux répondre "Je travaille pour le Gouvernement ...".




Phoenix - 1901




D'accord, ça ne m'emballe pas trop de travailler pour CE gouvernement mais à mon niveau on ne voit pas trop la différence. Et mon projet fait parti des initiatives pas trop nulles qu'ils ont mis en place.


Pour faire simple, je dois réaliser le Bilan Carbone de l'exploitation forestière en Auvergne (environ 700 000 hectares, 500 entreprises, 2000 personnes). Le Bilan Carbone étant le calcul des émissions directes et indirectes en carbone de l'activité humaine dans un secteur donné. Et il faudra ensuite proposer des voies d'amélioration pour réduire la pollution.
Tout ça suivant les accords de Kyoto, d'Helsinki, le Grenelle et les règles du MAP et du MEEDDAT.



Ah oui, je ne parle plus qu'en sigles maintenant. C'est l'administration qui veut ça. Je captais rien au début mais j'ai vite compris que MEEDDAT était plus court à dire que Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire ...

Et je pense que vous avez compris que ce boulot m'intéresse beaucoup. Même si ça va être prenant, long et compliqué.



Enfin bref, je retrouve avec bonheur les commérages entre collègues, le drame du paquet de café presque vide et l'impression de faire (enfin) un boulot qui sert à quelque chose ...

Finegueur Ine Ze Noze





(attention, note à très haute teneur en prétention, c'est bon de temps en temps :))






Je voudrais d'abord remercier tout ceux sans qui je n'en serai pas arrivé là. Merci à vous Claire B., Jack B., Vic M., Barney S., Gabrielle S., Michael S., Lucius V., Dexter M., Nancy B., Malcolm, Sydney B., Sawyer, Rachel G., Greg H., Carry B., J.D., Hank M., Charlie E., Al S. et Cnie. Sans vous je n'aurais jamais pu avoir 965 au TOEIC.



Depeche Mode - Wrong






Et ouai mes potes, 965/990 !! Putain !! J'étais confiant mais quand même. Je vais l'écrire en gros sur mes CV maintenant. Il fallait 750 pour avoir le diplôme d'ingé (et à vue d'oreille, 125 pour être président de la république) mais j'ai tout pété.



965 !!!!



Et je n'ai même pas fait mes stages dans un vrai pays anglophone avec ça. Je suis trop bon. En plus le score est valable toute la vie, la classe. (et ne me dites pas que ça ne vaut pas le TOEFL hein :P)(laissez moi rêver)



Ah oui, au fait, le TOEIC pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un test d'anglais théoriquement reconnu par les entreprises. En gros tu vas dans une salle avec quelques dizaines de collègues, et tu réponds à des QCM sur des textes audios, textes ecrits et de la grammaire.



La partie audio assez fun en général, surtout quand tu tombes mi-Février et que la moitié de la salle renifle pendant l'exam. Les gars t'as juste envie de les assassiner, mais ils y sont pour rien les pauvres.
Et puis surtout, quand t'arrives à comprendre, les questions sont parfois trop trop drôles. Exemple, tu dois trouver la meilleure réponse possible à la question : "Où sont les dossiers pour la réunion de ce soir ?". Et en réponses tu as :



Question 87 :


A/ Il est 16h45
B/ Sur le bureau de Mick
C/ J'adore les réunions (ça, c'est ZE feinte)
D/ La réponse D Oui, moi aussi



Et le gars répond très sérieusement, c'est ça qui est bon.

Vous voyez le niveau ? Bon, ça ce sont les plus simples, je vous rassure. Tout le monde n'a pas 965 quand même (*smiley qui sifflote*). Mais ça donne droit à quelques rires pendant l'épreuve pour ceux qui ne sont pas over-stressé.




Bref, I'm happy guys, ça, c'est fait !

Heureux comme un Toulousain après une victoire contre Clermont





Pourtant ça s'annonçait mal cette affaire. Cette semaine, jour après jour les petites merdes quotidiennes se sont accumulées. Un jour j'apprends que pour réparer la petite bague en cuir qui retient le bracelet de ma montre (vous voyez, le tout petit truc !), ben il faut tout simplement changer le bracelet. Alors qu'il va très bien ce bracelet.



Iron & Wine - The Trapeze Swinger




Le lendemain, comme un con -j'avoue-, j'oublie les achats d'Auchan dans le coffre. Les surgelés sont restés là toute une journée, avant que je m'en rende compte.
Ça fait trois jours que je mange du poisson pour ne pas le perdre et je peux vous dire que ça lasse très vite.

Trois jours plus tôt, c'est ma télé qui décide de ne plus marcher. Comme ça. Bon, je l'avais acheté 5€, d'accord. Bon, elle marchait par intermittence en n&b et en couleurs, d'accord. (parfois même elle était en couleurs et en n&b en même temps)(si si, c'est possible !!). Mais ça faisait toute sa spécialité, j'avais l'impression de voir des films façon Sin City en continu !


Et ça a continué comme ça toute la semaine, des petites merdes qui ne sont rien prises individuellement mais à force, ça FAIT CHIER !!!! Vendredi, j'ai perdu 3,50€ dans une laverie foireuse. Et hier soir, j'ai réussi à perdre mon All-In au poker avec deux rois quand l'autre avait 5 et 7 ... (et ne me dites pas que ça fait le charme du poker !)(oui, je suis mauvais perdant :))


Bref, si le Stade n'avais pas battu l'ASM cette après-midi, je crois que j'aurai classé cette semaine dans le Top 5 des SDM de l'année.



Ah oui, demain j'attaque mon premier jour de stage. J'ai quelques problèmes de convention à régler mais ça devrait marcher. Je sens et j'espère que ça va être intéressant, cross the fingers for me guys !

Les Valentin ont au moins une chose à fêter le 14 février





Je n'ai pas grand chose à raconter sur la saint valentin, qui n'est qu'une fête commerciale de toute façon, n'est-ce pas ?!

Par contre, je parlerai bien un peu de politique. Je n'ai pas trop envie que ce blog devienne un blog "militant", mais c'est ma période alors ... En fait j'adore les réunions politiques, je trouve ça assez drôle et souvent très passionant au niveau social.

Mardi soir, j'ai assisté à un meeting d'Europe Écologie à clermont ferrand. Toute l'équipe était là, Dani Cohn Bendit, José Bové, ... pour présenter le projet européen de l'ensemble. Il y avait aussi les divers groupes et assoces présents dans le rassemblement et bien sûr quelques centaines de personnes venues écouter leurs idées et photographier José.


Souvent on connaît déjà le programme, on vient plutôt pour poser des questions et rencontrer des gens. Mardi, les questions étaient globalement connes (sur la période révolutionnaire de Cohn Bendit il y a 40 ans par exemple) mais les discussions avec les journalistes stagiaires de france 3 Auvergne (oui, le jour où l'écologie aura du TF1 ...) ou des profs à la retraite barbus fan de commerce equitable sont vraiment passionantes.


Dani m'a convaincu, une fois de plus. L'humoriste auvergnat (non non, c'est pas une oxymore :) Schraz, present lui aussi, m'a bien fait rire Et surtout l'idée de regroupement politique, plutôt que l'individualisme prôné par les différente leaders actuels, m'a beaucoup plu.


Enfin, tout ça pour dire que je suis content de voir que de plus en plus de monde s'intéresse aux élections européenes et je suis encore plus heureux d'avoir trouvé une liste à mon goût. C'est assez rare ces temps ci ...



Vous m'excuserez par contre, pas de musique et de photo aujourd'hui car je teste le blogage depuis mon (nouveau) telephone ;)