François l’embrouille





Je suis allé à Cordoba (ou Cordoue en français) aujourd'hui. C'était bien. Mais un peu moins bien que ce à quoi je m'attendais. Enfin, c'est ptet parce que le temps n'était pas top. Il y avait du vent, c'était nuageux et j'ai même reçu des gouttes (oui, vous pouvez rire ...). Enfin bref, il y avait quand même des choses à voir et on était entre potes ...




Bon sinon, il y a un truc que j’ai du louper sur la blogosphère ces jours-ci car je vois de plus en plus de notes intrigantes. Il y a comme un climat un climat morose dans les blogs. C’est bizarre. C’est peut-être Novembre qui veut ça mais c’est étrange quand même.

Avant j’aimais bien lire ceux qui sont au courant, ceux qui sont au cœur de la ramification des blogrolls. Je voulais savoir ce qui se passait, être au point sur les sujets du moment, toussa. Maintenant j’ai plus le temps et ça m’intéresse moins. Je reste un peu dans mon coin, avec les blogs que j’aime bien et j’ai pas vraiment l’occasion et le temps d’en découvrir de nouveaux. Malheureusement. Il y en a forcément des très biens que je loupe, mais comme pour les gens, je n’en comprends pas la plupart.


(j'en profite pour vous inviter à commander un calendrier de blogueurs et blogueuses chez la Miss Evin :))



Enfin bref, pour essayer de remonter le moral des troupes je vais parler caméra cachée. Ça fait longtemps que j’en ai pas vu et je viens de m’en faire une petite cure.




Certains d’entre-vous connaissent peut-être Dikkenek, mythe du cinéma comique belge que m’a fait découvrir Tymo il y a quelques mois. A l’intérieur on y retrouve toute une bande de personnages typiques, clichés et plus cons les uns que les autres. On y retrouve aussi Marion Cotillard et Mélanie Laurent qui sont dans mon Top 5 des actrices francophones. Enfin bref, on y retrouve surtout LE con : Claudie Flocan (joué par François Damiens).

Claudie est « photographe de charme semi-professionnel » avec un gros bide, une calvitie bien entamée et une moustache de buveur de bière. LE cliché du beauf con :




Et bien figurez-vous que cet acteur belge fait aussi des caméras cachées dans le même style et sous le pseudo de François l'embrouille. Sous la pression des références incessantes de mes amis belges à ces vidéos, j’en ai regardées quelques unes et je dois dire que c’est pas mal du tout !

Il paraît qu’il est devenu trop connu en Belgique et qu’il doit venir en France pour faire ses conneries, alors si vous le voyez monter dans la voiture pour votre premier cours de conduite, n’ayez pas peur :D




















Entre les roues





Je n’aime pas trop faire des notes comme ça, ça fait un peu « ouuuh la guerre c’est nul, vive la paix », mais bon, quand c'est vrai …


Je les croise tous les jours, matin et soir. Ils me sourient et me saluent de la main. Je leur réponds, par politesse, c’est le minimum que je puisse faire. Je les vois tout le temps mais je ne connais pas leur prénom, ni leur nationalité ou leur âge. Et quelque soit le temps, ils sont là, à respirer la pollution au pied des feux de signalisation.


Bon Iver - Skinny Love



Ils viennent peut-être d’Afrique sub-saharienne, ils sont peut-être arrivés dans une barque chargée comme cinq, ils sont peut-être là depuis longtemps. Et ils tentent de vendre aux automobilistes quelques produits pour essayer de survivre.

Tous les jours je me dis que ce n’est pas à moi, étudiant, de les aider de nouveau ; que je peux pas donner à chaque fois ; que c’est plutôt aux cons qui tracent en 4x4 de faire des efforts, que c’est rien pour eux ; que je me rattraperai quand je serrai ingénieur, plus tard. Tous les jours j’essaie de m’en convaincre, on ne peut pas donner tout le temps, on ne peut pas donner à tous, même s’il faudrait.


Ce matin je l’ai fait pourtant, parce qu’il fait froid et que je pense à eux toute la journée. J’ai donné quelques euros, pas grand chose, même pas le prix du taxi que j’ai économisé la veille en rentrant en velib’. Mais c’est toujours ça. Il m’a remercié des yeux, m’a souri et le feux est passé au vert.

Je suis parti, avec le souvenir de sa figure joyeuse dans ma tête. Ça a égayé toute ma journée. Ce sont sûrement les personnes les plus démunies que je croise quotidiennement mais ce sont toujours les plus souriantes. Joli paradoxe et bel exemple pour les autres …


Quand on croise des SDF ou des mendiants comme ça, régulièrement, une sorte d’intimité se créé parfois, même sans se parler. On les retrouve, jour après jour, toujours au même endroit et on s’inquiète quand ils ne sont plus là. À Clermont-Ferrand, il y en avait un qui me surnommait Laspales. Je ne sais pas pourquoi – pour mon humour vaseux ou parce que j’habitais près de la gare peut-être – mais même s’il aurait pu mieux choisir, c’était touchant.




Longtemps, quand j’entendais la question « préférez-vous donner ou recevoir ? » je la trouvais idiote. Comment pouvait-on préférer donner alors qu’on donne déjà tout le temps pour les impôts, le gaz ou l’inscription à la fac ? Comment le pouvait-on, sans hypocrisie et sans faire semblant ?

Et puis un jour j’ai compris. Compris qu’on pouvait gagner beaucoup plus en donnant qu’en recevant. Compris que ce qu’on recevait n’était pas matériel et qu’on ne pouvait pas l’acheter. Ce matin après avoir donné ces quelques pièces, je me suis senti bien. Un sentiment de bonheur a traversé mon corps, j’étais heureux comme après une bonne soirée en tête-à-tête. C’est peut-être très con, c’est peut-être le sentiment d’avoir fait quelque chose de bien gratuitement, et c’est pas grand chose pourtant, presque rien, mais j’avais un sourire sur mon visage.



Un des types parmi ceux que je croise est passé à la télé nationale en Septembre car il avait retrouvé un portefeuille dans la rue et ramené au commissariat. Il y avait 700 ou 800 euros en liquide dedans et le propriétaire lui en a donné 50 car il n’y avait pas touché. C’est normal qu’il disait, on ne vole pas. Normal, oui ça l’était. Mais aurait-on tous fait la même chose dans sa condition de misère ? Car elle, elle est anormale.

Il disait ça en souriant, je me rappelle. Ça m’a fait sourire et passer une bonne journée. Décidément, ce sont vraiment des beaux exemples ces types-là …

Euh ... non j'ai pas de titre aujourd'hui :)





Plus personne commente mais c'est pas grave, je continue !!!!



C’est drôle, plus ça va, plus je retrouve une dualité et des paradoxes dans mes idées. A chaque fois, quand je pense à quelque chose un jour, l’inverse m’attire le lendemain. Hier encore, je vous parlais de mon envie de m’installer après mes études, de me fixer un temps, mais aujourd’hui je rêve d’un nouveau défi. Complètement utopique mais qui me ferrai plaisir, sans aucun doute.


The Features - Blow It Out



Je suis en train de lire un roman qui se passe au Brésil et ça m’a donné envie de partir m’y installer quelques années. Le temps de me faire à la culture, le temps de m’intégrer à la société. Non pas que ce livre encense le pays, mais juste qu’il m’a donné envie de faire quelque chose un peu spécial tant que je suis jeune et con sans attache.


Je ne le ferai probablement jamais, par manque de courage ou par peur de louper mes années de vingtenaire ici, mais ça trotte quand même dans ma tête. Partir dans un pays sans en connaître la langue, dans un pays dans lequel l’adsl est une utopie et où il existe encore des endroits inconnus de l’homme.



J’ai envie d’apprendre la langue sur le tas, me remettre en question et vivre des choses peu communes loin d’Europe. L’Australie, la Canada, le Mexique, l’Argentine ou l’Afrique du Sud auraient pu convenir, mais je parle la langue, c’est trop simple. Le Japon et la Russie, pourquoi pas ; la Chine ne m’attire pas et j’ai peur qu’on comprenne trop l’anglais en Inde. Et puis le portugais m’attire linguistiquement, ça sonne bien, ça coule tout seul quand il est chanté en tout cas.



J’ai envie d’être lost in translation, perdu dans un endroit nouveau et avoir du temps pour réfléchir et penser à autre chose qu’au PS, qu’à mon wifi qui bugue ou qu’à la différence de prix entre Auchan et Carrefour.



J’ai envie de raconter des histoires vraies à mes (hypothétiques) petits-enfants. « Vous voyez cette trace autour de mon cou ? C’est celle d’un anaconda, au début des années 10. Il m’a serré dans son corps musclé alors que je faisais une expédition humanitaire en Amazonie et je suis tombé dans les pommes. Quand je me suis réveillé j’étais dans un village indien, toute la tribu me regardait et des portraits de moi était peints à l’entrée des cases. Vous voyez ce collier ? C’est un cadeau que m'a offert Ínmeatu Ármeblea, le grand chef et prêtre du groupe, pour leur avoir montré la recette du crumble. »



En fait j’adore vivre au milieu de plein de monde, en coloc et discuter (trop) tard sur msn ou dans un bar. Mais j’ai aussi un côté solitaire qui apprécierai ce genre d’aventures au bord de l’Amazone. Je suis un peu comme un loup en réalité, vivant aussi bien en meute que seul. Mais un loup partagé entre ces deux idées et qui va choisir la facilité. Car il est faible, préfère rêver et se dire qu’un jour peut-être il le fera …


Oh, ça tombe bien, ça me permet de finir par un autre Top 5 de Melle C  :

Top 5 des destinations favorites (où j’aimerai vivre un temps j’imagine) : 
New York
L’Amazonie
Londres
La Crête, ou une île paisible dans le coin
Les Galapagos

Top 5, the first one





Salut les loulous !

Bonne nouvelle ! J’ai trouvé un stage de fin d’études ! Ouiiii ! Vous êtes content hein ? Vous vous inquiétiez ? Je le savais ...


En fait j’ai préféré assurer le coup. A chaque fois qu’on attribue des stages dans mon école, c’est un peu comme au PS. Il y a des magouilles et des gens qui trichent. Donc de peur de me retrouver avec un stage moisi, j’ai préféré prendre le premier qui m’intéressait un minimum. Ça touchera à la comptabilité carbone et comme l’environnement m’attire beaucoup, ce stage devrait m’intéresser. J’aimerai bien pouvoir continuer dans ce domaine plus tard, me retrouver adjoint à l’environnement ou au transport dans une ville me conviendrai parfaitement par exemple. (donc si vous devenez maire ou mairesse, pensez à moi, merci !)




Ça se passera à Clermont donc après mon départ d’Espagne dans un peu moins d’un mois et après un mois passé entre Toulouse et Nantes (ou autre, selon l’endroit où je m’incruste pour le nouvel an), je vais retrouver la cité Auvergnate pour un semestre.


Et puis en Juin je serrai diplômé, si tout va bien.

Putain.

Ça veut dire que je travaillerai après.

Putain.

Plus d’études alors …

Plus de réveil qu’on repousse sans cesse le matin …

Plus de fêtes Erasmus et de soirées le jeudi soir …



Ouah … Ça va être étrange. 6 ans d’études pour en arriver là. Au début je voulais continuer un peu les études, pour profiter du rythme étudiant et apprendre, encore et toujours. Mais j’en ai un peu marre de changer d’appart’ et d’amis tous les 5 mois. Je voudrais quelque chose un minimum fixe et commencer à gagner ma vie pour ne plus vivre grâce à mes parents. J’en ai marre de me dire « ah non, je vais pas acheter ce siège/tableau/produit high-tech, je déménage dans deux mois » …


En tout cas, c’est pas avant sept mois donc j’ai le temps de voir venir ... Et je finis cette note avec le premier des Top5 qu’on m’a demandé, c’était de Lady m et on reste dans le thème du boulot :)


Top 5 des métiers que j’aurai pu exercer :

océanographe (parce que je suis fan de Cousteau)
député européen (parce que je suis pour l’Europe)
astrophysicien (je veux savoir ce qu’il y a plus loin)
journaliste (je suis curieux)
disquaire (je pourrai y passer du temps sans remords)

Les français sont toujours les méchants dans les films hollywoodiens





Ayé ! Je suis rentré de Ronda hier. Je n’ai qu’un mot à dire : fa-bu-lo-si-té ! FA-BU-LO-SI-TÉ !


Chairlift - Bruises


C’était très très bien. Le temps était magnifique, on visitait en chemise ou T-shirt (désolé de le rappeler mais je retrouve Clermont dans 2 mois donc j’emmagasine le soleil tant que je peux) et la ville valait vraiment le coup d’être visitée. Il y a des points de vue absolument exceptionnels car la ville est en hauteur, perchée sur des falaises, et on a fait beaaaaucoup de dénivelé …


oui, on a tout descendu à pied, par la montagne, comme des oufs :)


Un WE parfait en quelque sorte. Et puis tant qu’à faire, on l’a finit au Ciné pour voir Daniel Bond (ou James Craig, je ne sais plus).





Bon …


Comment dire …



Je ne veux pas faire le rabat-joie mais j’ai pas franchement aimé. Autant j’avais adoré le précédent, autant celui-là j’ai l’impression d’avoir vu une bande annonce. Limite je me suis fait chier pendant le film.
Déjà j’ai trouvé ça très mal filmé et puis surtout je suis resté sur ma faim. Il y a peu d’histoire, peu d’espionnage, peu de gadgets et peu de filles. Franchement c’est quoi ce James Bond avec si peu de scènes d’amour ? Il mollit un peu le James (si je peux me permettre …).


Matthieu Amalric, Ze bad guy


Bon, comme d’hab’, il les emballe on-ne-sait-comment, mais il manquait beaucoup de choses dans le film. Les scènes d’action sont bien faites, évidemment, mais on dirait un peu un mauvais Jason Bourne (dont le nom ressemble beaucoup trop à celui de l’espion anglais pour être une coïncidence, à mon avis). En fait, comme je ne lis pas Fleming je me demande si le livre est comme ça ou si c’est l’adaptation …


Bref, je ne suis pas fan ; mais sur les neuf qu’on était, sept ont bien aimé donc ne vous fiez pas trop à mon avis.


Par contre, je pense qu’on est tous d’accord pour noter que les français ont souvent les rôles à la con et de méchants dans les films hollywoodiens. Ce James Bond en est encore la preuve avec Matthieu Amalric, comme l’a été un précédent avec Sophie Marceau (et dans Moonraker aussi je crois). C’est p’tet Ian Fleming qui a un truc contre nous (comme tous les British d’ailleurs) mais il n’est pas le seul en tout cas. Ocean’s Twelve, Matrix, Mission Impossible, Die Hard 4 … C’est de plus en plus « in » de mettre des français en méchants, ça fait plaisir à l’américain moyen qui pense qu’on est tous des révolutionnaires en béret qui emmerdent les US parce qu’ils en sont jaloux. Alors que non. Enfin pas tous. Pas moi en tout cas.



Personnellement je pense que c’est aussi parce qu’ils ont peur de nous ; et que ce sont eux qui sont jaloux. Ils nous envient, ont peur d’être moins biens et essaient de se persuader qu’on est les méchants en nous donnant les rôles de vilains. On a peur de ce qu’on ne connaît pas, de ce qu’on ne voit pas. C’est un peu pareil que dans les 80’s avec les Soviets. Mais en plus amical, quand même :)


Vive la république, vive la France !

Happy Birthday !





© vincent pannel

J’irai dormir chez vous (si vous le voulez bien)





Des fois, je me demande si dans notre appart on n’est pas filmé comme dans Gran Hermano. Des fois, je me demande s’il n’y a pas des caméras à chaque coin de mur et des gens qui se marrent derrière. Mais comme on n’a pas été prévenus, ça serrai plutôt façon The Truman Show. Et laissez-moi vous dire que j’aime beaucoup Jim Carrey mais que si je pouvais éviter de jouer son rôle en vrai, ça m’arrangerai !


Ray Lamontagne - You Are The Best Thing
(lui aussi est M. Heureux sur son myspace !)


Non, sérieusement, heureusement que je ne reste plus qu’un mois ! Trop comique cet appart’ ! En Août, je crevais de chaud, sans clim’ ; maintenant je vis sans chauffage (heureusement que je n’y serai pas en Fevrier !). Il y a 10 jours je vous parlais du chauffe-eau qui était pourri et faisait des flammes, il a été changé depuis mais on a pris un certain nombre de douches froides et c’était pas cool. Hier, nouvelle blague, on n’a plus d’électricité ! Woo Hoo ! Trop de la balle !



Impossible de réparer ça hier, donc on a passé la journée sans électricité. Génial. L’électricien nous a heureusement branché une rallonge sur le voisin, je-ne-sais-comment, et on y a branché l’essentiel vital : une lampe, le frigo et les 4 ordinateurs portables …

Ben oui, il fait nuit à 18h-18h30 alors à moins de faire une soirée spiritisme ou une partou… on risquait de se faire chier sans pouvoir regarder la télé, lire un bouquin, jouer du piano ou boire un coup autour d’un jeu de cartes.




Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de cuisiner à lumière d’une bougie, tenté de vous raser éclairé par votre téléphone portable ou risqué de vous doucher dans le noir, mais je peux vous dire que c’est assez humoristique.


En clair, notre appart’ il claque. Et encore je ne vous ai pas parlé de la fuite qui arrose le voisin du dessous et qui engendre des travaux de plomberie dans la salle de bain, et de l’état général très moyen du reste de l’habitation. J’ai un peu l’impression d’être un réfugié dans un logement de la Croix Rouge. Un réfugié qui paye 340 euros par mois …


(même si je l’avoue, je ne suis pas le plus mal loti avec 30 mètres carrés, une télé et un balcon dans ma chambre)


Bref, réparé ou pas, je quitte mon appart’ ce WE direction Ronda. Après Salamanque la semaine passée et avant Cordoue et Grenade les prochains WE, je m’en vais donc dans ce bled Andalou en pleine nature. Il paraît que c’est beau, on va voir. Je vous dirai.


Excellent WE à tous !






EDIT : on a de nouveau l'electricité !!!!! Ouaiiiii, on a l'électricité, vous vous rendez compte ? :D

I’m on facebook, my life is ending





Comme certains d’entre vous on pu le remarquer, je suis désormais sur facebook. En réalité on m’a un peu forcé la main, j’ai cliqué sur le lien mais Mlleeli avait déjà tout préparé. La fin de ma vie était en marche …


Devendra Banhart - Don't Look Back In Anger (Oasis) (oui c'est spécial :))


Et oui, moi qui il y a une semaine encore voulait un T-Shirt « Je ne suis pas sur facebook et je vous emmerde », je suis passé dans le côté obscure. Maintenant il ne doit rester plus que quelques irréductibles comme le patron de Bebo ou Francis Cabrel. D’un autre côté, comme me le disait Camille l’autre jour, en ayant un blog, ma vie et mes temps libres étaient déjà bien attaqués. Et perdu pour perdu, autant tout tester.
Pour ceux que je n’ai pas encore rajoutés en contact, voici ma page.


Voilà, maintenant je sais qu’en personnage de BD je suis Tintin et qu’en Monsieur/Madame je suis Monsieur Heureux. La classe ! En plus j’étais un fan absolu de cette série de petits livres pour enfants. Mes préférés étaient Monsieur Grand et Monsieur Rapide je crois. J’ai même créé/dessiné mon personnage et écrit une histoire à l’époque. Je pense que c’était Monsieur Nuage –à moins qu’il existe déjà– et il a été publié dans la revue officielle des Monsieur/Madame ! Faudrait que je retrouve tout ça un de ces 4’.

A mon avis, dans une semaine ou deux je n’y irai plus quotidiennement ; mais je sous estime sans doute le pouvoir addictif du truc. C’est marrant un temps, quand on retrouve un gars du collège et qu’on se dit « ah tiens, il est pas mort lui ? Pourtant avec toutes les saloperies qu’il prenait à l’époque … », ou quand on ajoute un ami et qu’en fait il se trouve être un homonyme-sosie de cet ami et que leurs copines respectives se ressemblent aussi beaucoup.


On verra bien.



Dans un autre genre, hier soir c’était soirée Erasmus, comme d’hab’, mais je n’ai pas aimé. Je ne saurai dire pourquoi mais ça m’a saoulé. J’ai eu l’impression d’être entouré de cons. Pas mes potes hein ! Je ne côtoie pas de cons, dans la mesure du possible. Mais tout autour de nous, sans être pire ou mieux que les autres soirs, il y avait beaucoup de cons. J’ai enfin compris la chanson phare de Saez.


Je ne comprends pas les gens. Oui, je sais, on est tous différents mais j’ai l’impression d’être encore plus loin des autres que d’accoutumé. Pourquoi ne comprennent-ils pas comme moi ? Pourquoi ne veulent-ils pas voir la vérité en face ? Je sens l’hypocrisie et la connerie partout. À moins que ça soit moi le con, moi qui diffère des idées générales. Je sais pas mais en tout cas ça stagne. Le temps passe trop vite et rien ne se passe. Dans 5 ans on en sera toujours au même point, à faire semblant de rafistoler les problèmes. J’ai envie d’acheter un yukulele et de faire des chansons sur les gens.

Dans sa campagne Sarko avait promis qu’il n’y aurait plus de SDF en deux ans. Aujourd’hui on en est où ? Ça n’avance pas, comme toujours. Et les autres sont pas mieux, à croire qu’ils le font exprès. Je voudrais donner un grand coup pied dans l’ensemble de nos dirigeants pour essayer de les faire bouger. La politique c’est comme l’Orangina, il faut la secouer, sinon le peuple il reste en bas … (oui, vous pouvez la noter :D)



Bref, tout me saoulait hier soir, aujourd’hui aussi d’ailleurs, mais facebook a dit que j’étais Monsieur Heureux alors je vais essayer de faire honneur à mon statut demain. Allez, on se motive …

J’ai bien fait d’apporter un pull





(ou la note dans laquelle je fais genre je suis un écrivain)


Seize heures de bus aller-retour, deux jours et demi de séjour à Salamanque, ça peut paraître un mauvais rapport mais je ne regrette pas mon choix.


Paco de Lucia - Entre Dos Aguas


Jeudi 13 Novembre, départ de Séville vers 14h, le bus est quasi-vide, juste une jolie espagnole qui s’assied devant moi. Les heures de bus passent toujours mieux quand on est bien entouré. Je prends ça comme un signe, le séjour s’annonce bien.

Quelques heures plus tard la jeune femme descend à Merida et je m’endors devant un paysage monotone, il faut être en forme pour le WE. A l’arrivée, Mlleeli m’attend dans le froid, un panneau « Gaby » dans la main, au cas où. J’ai bien fait d’apporter un pull.




Le WE commence, tout s’enchaîne, sorties, visites, repas, dodo ; dans un sens comme dans l’autre on remplit mon court séjour dans la capitale de Castille et Léon. Salamanque est belle, comme un grand village auquel on aurait ajouté quelques grands monuments historiques. Guidé par la Miss, je filme et je photographie. Un coin ressemble à Clermont, le temps change vite comme en Bretagne, les gens sortent tous aux mêmes moments et aux mêmes endroits. Il y a comme un parfum d’intemporalité dans la ville. Je ne pensais pas trouver un lieu si différent de Séville.


Et puis les soirées arrivent, je rencontre les amis de Mlleeli. Ils viennent d’Espagne, de France, d’Italie, d’Allemagne ou d’Autriche. Erasme est là. J’apprends qu’à Salamanque on choisit la date de son anniversaire, c’est plus pratique, ça donne l’occasion de mieux répartir les célébrations. Elle fête le sien Vendredi, tout le monde est là et elle reçoit de beaux cadeaux. On boit des trucs que je ne connais pas, on vole des verres à Chupitos dans les bars et on réveille Marine à 4h30. Tout passe trop vite.




On apprend un jeu de carte espagnol, je gagne. J’ai l’impression d’être dans les Pyrénées lors de vacances d’hiver sans neige. Des choses se passent, d’autres trépassent. Une part de tarte dans un café et il faut déjà repartir. Reprendre la route et retrouver Séville. Le bus est plein, on se dit au revoir et je quitte Salamanque sous les nuages.


Trois jours c’est trop court, je veux rester là. Je n’aime pas les retours de vacances un dimanche, ils sont souvent enclins à la mélancolie. Je ne veux pas retourner travailler demain.
Le jour tombe, on arrive à Merida. La jeune espagnole de l’aller monte dans le bus, s’assied derrière moi, je le prends comme un signe. La suite doit être bien, la suite va être bien. C’était bien …

Voyages voyages





Ch'est sur che fameux titre de Kate Ryan Desireless que ch'ouvre chette note anonchant mon départ.





Au revoir.






Ch'est déchidé, ch'est aujourd'houi que che m'en vais ...





... pour Salamanque ! Haha, vous y avez tous cru, je sais. Faut que j'arrête d'être drôle comme ça moi. Non mais en plus les imitations de Giscard à l'écrit ça rend beaucoup moins bien. (non c'était pas Julio Iglesias !).


Chico Buarque - Essa Moça Tá Diferente


Enfin voilà, quand vous lirez cette note je serai probablement dans le bus pour Salamanque. En train de dormir à coup sûr parce que hier c'était soirée "concours de gros buveurs de bière par équipe". Je ne suis pas un gros buveur mais en étant dans l'ambiance, bah on se prend au jeu.

Je vous explique, chaque équipe comporte 4 joueurs et chaque match se joue en tête à tête, en relais, l'un après l'autre, chaque joueur buvant un verre d'environ 40cl. La première équipe qui a fini les 4 verres gagne le match.


"Concours", "bières", vous pensez bien que ça a tilté à l'oreille de mes colocs et de leur potes belges ... Ils ont donc décidé de former une équipe pour représenter leur nation. Problème, ils n'étaient pas les seuls : 22 équipes de 4 joueurs chacune se sont inscrites.


Premier match, victoire de mes potes sans soucis, avec 2 verres d'avance. Deuxième match, victoire encore, toujours sans trop de soucis. Troisième match et demi-finale, arrive une équipe allemande avec des joueurs qui ont une tête à se marier avec la mousseuse. C'était un challenge entre les deux grands pays de la bière.

Le match est serré mais mes amis gagnent de nouveau et se qualifient pour la finale, ZE finale. Les supporters belges sont en délire, ils n'ont plus vu de représentant belge en finale d'un tournoi depuis la retraite de Justine Henin.


Ils sont chauds, mentalement prêts malgré les bières qui commencent à se faire sentir. Ils sont quatre, trois mecs, une fille. Ça fait longtemps qu'elle est la seule représentante féminine encore dans le tournoi. Ils sont quatre, quatre jeunes gens belges amateurs de bière en quelque sorte.

En face, c'est ZE team. Les "professionnels" comme on les appelle dans le milieu de la Cruzcampo. Un petit maghrébin teigneux, un black à la carrure de boxeur, un grand basketteur américain et un samoan redouté de tous ses adversaires pour sa descente. Pour de vrai. Sauf qu'il jouaient pour l'Espagne. (comme l'arbitre ...)


Et deuxième bonne blague, ce n'était plus un verre, mais deux verres de 40cl qu'il fallait boire par joueur pour la finale.


Résultat, ils sont passé près de la victoire (et des 150€ de cadeau) mais ont perdu à cause du tueur samoan et ses 150 Kg qui avaient soif. Une défaite honorable en plus, et avec une fille dans l'équipe. Ils étaient donc devenus les stars de la soirée, partis de rien mais arrivés en finale. C'était beau. 2ème sur 22 c'est pas si mal.


Tout ça pour dire que, je ne veux pas plonger dans les clichés mais les belges boivent BEAUCOUP ! Et c'est pour ça que certains jeudi matin au boulot j'ai la tête qui me fait mal ...



Bon sinon je profite de cette note pour vous dire que le petit changement qui devait intervenir le mois dernier devrait se faire dans les prochains jours. En gros je devrai changer de plateforme de blog tout en gardant l'adresse chezgaby.fr. Vous serez tenus au courant bien sûr.


Voilà voilà, je rentre dimanche soir avec des photos plein l'appareil normalement. Je vous retrouve à ce moment là !

Direct Assurance, ZE assurance auto moins chère





 


Si t’as une voiture, cet article peut intéresser.. Si tu n’en as pas, ça peut aussi t’intéresser pour le jour ou tu en achèteras une !


 

Quoi de plus casse-pieds que de choisir une assurance auto ? Parce qu’après tout, qu’est ce que nous y connaissons en assurance auto avant d’en avoir une ?? Rien, et même le jour ou il faut choisir, y’en a tellement ! Et toutes se disent les meilleures, c’est de bonne guerre. Aujourd’hui, je t’en présente une : Direct Assurance.



 

Et pourquoi donc celle-là ? C’est bien simple jusqu’au 3 décembre 2008 si vous trouvez moins cher ailleurs, à garanties identiques, Direct Assurance vous offre 2 fois la différence! Voilà, c'est pas compliqué. Moi, quand je lis ça, je me dis que forcément ils veulent être compétitifs, et donc moins cher que leurs concurrents !



 

Je sais pas pour toi, mais qui dit moins cher, tout de suite je me dis moins de services, moins de satisfaction de la prestation… Absolument pas, puisqu’il y a 91% de clients extrêmement et très satisfaits suite à un sinistre. Ce n’est pas parce que c’est moins cher, qu’on doit être moins bien reçu !


 

Et me dit pas que tu t'en fous de payer trop cher hein ! On a plus d'argent, le pays est ruiné tu le sais bien. Sur leur site, ils proposent un devis assurance en ligne. Je l'ai fais et j'ai vu qu'ils me proposaient un prix inférieur de 35€ à mon tarif actuel. Preuve que ça marche ! Et selon une étude IPSOS (donc pas une étude carambar tu vois !) ils font économiser en moyenne 30% à leurs clients !

 

 

Alors, vas faire un tour sur leur site pour voir ce que tu peux économiser et tu verras, c'est très rapide. Bah oui, ils se sont pas appelés Direct Assurance pour rien ...

 

 

 

Holidays





Et oui, sur un coup de tête j'ai décidé de prendre des vacances, c'est comme ça. Je n'ai pris qu'une semaine depuis Janvier alors vous permettez ... Je n'en pouvais plus là, j'allais péter un cable. Donc voilà, je me prends une petite semaine off. Je l'ai bien mérité, non ?


Giulia y los Tellarini - Barcelona



Je vais passer quelques jours à Salamanque, faire un peu de visite chez Mlleeli ; je vais dormir aussi, c'est un peu le but des vacances ; et puis surtout je vais essayer de profiter du beau temps qui est revenu. Hallelujah mes amis, on peut enfin ressortir en T-shirt et manger des glaces.


Je crois que je vais même en profiter pour commencer à acheter quelques trucs pour Noël. Acheter des cadeaux de Noël avec des lunettes de soleil sur le front ça doit être bizarre.


Enfin bref, pendant une semaine mes seules préocupations vont être de trouver une bonne position pour dormir et bronzer sur un banc au bord du Guadalquivir et de trouver une façon de manger des céréales tout en entendant bien Dirty Sexy Money à la télé :)

La blague du dimanche soir à minuit et demi





Franchement moi j'étais pas contre un ticket Obama-McCain pour les élections. Comme ça ils auraient pu intituler leur union "la Barrack à frites" :D









Ok, je sors, il y a Laurent Ruquier qui m'appelle ...

Musicalement votre





Operator Please - Just A Song About Ping Pong



Miss Suffragettes m'a fillé un tag que j'aime beaucoup l'autre jour. Décidément ils sont bons en ce moment, l'automne doit être une bonne saison pour les tags.

Le principe : “mettre son ipod en position aléatoire et coller les treize chansons qui sortent du chapeau aux treize questions suivantes, sans tricher bien sur !

C’est un peu comme les tests des pseudo-magazines psychos, où les résultats sont toujours données plus ou moins aléatoirement. Et on trouve toujours quelque chose à quoi se raccrocher pour dire « Ah oui, c’est tout a fait moi ça ! ». Idem pour les horoscopes.


1. Comment vous sentez-vous aujourd’hui ? Plug In Baby – Muse (yeaaah let’s rock !)

2. Comment les autres vous voient ? The Animals Were Gone – Damien Rice (euuuh ?)

3. Quelle est l’histoire de votre vie ? Other Song – Operator Please (yeees, an other song, more songs, more songs !)

4. Quelle chanson pour votre enterrement ? It’s Sweet – Liz Phair (je n’aime pas faire comme tout le monde)

5. Comment allez-vous de l’avant dans la vie ? She Whistles In The Tube – Sweet Apple Pie (pourquoi pas ?)

6. Comment être encore plus heureux ? Love Me Like A River Does - Melody Gardot (bon, je crois que c'est clair là :D)

7. Quelle est la meilleure chose qui vous soit arrivée dans la vie ? Feel The Universe (B.O. Blueberry) (Edit Single) – Shaye B (moi ? j’ai feelé l’universe ? z’êtes sûrs ?)

8. Pour décrire ce qui vous ravit ? Trop De Silence – Mano Solo (il n’y a pas de mots pour décrire ce qui me ravit, c’est vrai)

9. Votre boulot pour vous c’est… ? Dance With Me – Nouvelle Vague (j’aimerai bien !!)

10. Que devriez-vous dire à votre boss ? Hanging High – Lykke Li (c’est la crise !! pendez les patrons !!)

11. Pour vous, l’amour c’est… ? Before Three – The Cure (Nothing good happens after 3 A.M. :)

12. Pour vous, la sexualité ça doit être… ? Tears & Years – The Sunday Drivers (émouvant et long quoi …)

13. Bloguer pour vous c’est… ? Happy Ending – Mika (Happy tout court même :)



Je refile le bébé à Sou-rire, Timo (si si, fais-le, je suis curieux de voir tes résultats !), Lyly June, Papier-Machine, Bliksem et Timonske.

Yes, Week-End !





(note écrite ce matin au boulot)



Toi, comme tout le monde, dans les rencontres amoureuses tu connais déjà le dating, la technique classique de rencontre entre deux personnes. Mais voilà, les gens ont de moins en moins de temps pour leurs loisirs, ils sont de plus en plus pressé ; les américains ont donc créé dans les années 90 le speed dating. Tu connais aussi. Plus de temps perdu dans les formalités, tu rencontres 7-8 personnes et en quelques minutes par partenaire, le tour est joué. J’ai également entendu parlé de l’ultra speed dating récemment. Là, ce n’est plus quelques minutes pour se faire un avis sur la personne mais quelques secondes, à peine le temps de dire ses likes & dislikes et c’est finit. Son nom ? On s’en fout, elle a un numéro. Elle s’appelle 6, comme un agent secret.


Dave Brubeck Quartet - Take Five


Ça doit être très drôle quand même ces rencontres. On doit en voir des cas, et on doit en avoir des fou-rires quand on se demande qu’est-ce qu’on fout là en même temps que la fille d’en face. Hier soir en tout cas, les espagnols m’ont fait découvrir une nouvelle méthode de rencontre que je nommerai subtilement le mega speed dating.
Là, c’est même pas toi qui choisis ta partenaire, ce sont les organisateurs erasmus qui le font pour toi. En gros t’arrives à la soirée pénard, sans te douter de rien, tu donnes ton flyer au grand barbu de l’entrée et là, sa petite collègue te donne un autocollant et t’explique avec un clin d’œil malicieux que tu dois le coller sur toi et trouver la fille qui a le même. Et puis, une fois trouvée, vous allez tous les deux au bar et vous aurez droit à un chupito (autrement dit un shooter) gratos.

Voilà. Moi, mon autocollant c’était une fraise.


Soyons clair, l’objectif du truc n’est clairement pas le chupito gratuit. L’alcool est très peu cher dans ces soirées et en général t’as déjà attaqué un peu avant de venir. Non, le but de ces autocollants est de trouver quelqu’un, et de profiter du chupito pour aller plus loin. Et on voit clairement les filles qui veulent aller plus loin quand elles collent leur autocollant de façon à attirer les yeux du mâle vers leurs atouts.


Je me suis donc mis à la recherche de la fille tagada. A droite pas de fraise, à gauche pas de fraise, je désespère, je vois des kiwis, des pommes, des melons, des ananas, on se croirait dans une pub Andros. Mais toujours pas de fraise !!!!


Sur les coups d’une heure j’arrête ma recherche, il y a beaucoup trop de monde et on ne peut plus bouger sans renverser quelqu’un ou quelque chose. Pourtant il y a toujours quelques blaireaux qui persistent à vouloir danser le rock dans une salle archi-bondée. Finalement, vers 4h je me décide à rentrer dormir un peu, sans ma fraise et sans mon chupito. C'est nul. En plus elle était forcément là puisque j’ai eu le dernier autocollant de la soirée. Elle a du se casser rapidement en me voyant.



Si j’étais défaitiste je dirai que c’est un signe, que ce n’est pas là que je trouverai quelqu’un ; si j’étais comique je dirai que c’est dommage qu’elle n’ai pas ramené sa fraise, je lui aurai donné l’envie d’en manger d’autres ; mais aujourd’hui je ne suis ni défaitiste, ni comique, je suis juste fatigué alors je vais essayer dormir un peu (sans être vu) pour être en forme ce Week-End et vous souhaiter un très bonne fin de journée :)

Je n’aime pas les gens trop doués





Et oui, je n’aime pas savoir qu’il y a des gens meilleurs que moi. Pourtant je sais qu’il y en a, au moins trois ou quatre. Mais je n’aime pas ça.


Radio Luxembourg - Scooter (ils sont fans des Libertines je crois ^^)


Je viens de finir Kennedy et moi de l’auteur Toulousain Jean-Paul Dubois. Et pendant toute la lecture de ce roman, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que le talent est injustement réparti entre les hommes. L’argent aussi d’ailleurs, comme le dit Dubois, certains sont sur terre pour gagner leur vie et d’autres pour dépenser leur fortune. (et comme je suis dans la première catégorie, vous allez avoir droit à un article sponsorisé sous peu)(bah oui, c’est bientôt noël). Par contre, "le bon sens est la chose au monde la mieux partagée : car chacun pense en être bien pourvu." (R. Descartes) (je suis fan absolu de cette citation).


Bon, the quotation time est terminé, revenons au roman et au mystérieux Jean-Paul Dubois.
Comment fait-il pour écrire si bien ? Comment ça se fait que ses expressions tombent sous le sens ? Pourquoi trouve t’il toujours les mots justes ?



J’ai mis quelques jours pour lire ce roman et à chaque phrase j’ai été impressionné par la qualité de l’écriture. Non pas dans la complexité qui te fait reprendre la phrase dix fois avant de la comprendre et de dire « ouaaaah c’est beau », mais plutôt dans la simplicité et la pureté qui rendent ses écrits évidents. On lit sans se poser de question ; l’écriture est claire, carrée, parfaite et on prend un réel plaisir à lire les aventures de ce quadra dépassé par son environnement et par les préoccupations superficielles de ses enfants et de ses contemporains. Sous une enveloppe d’humour noir, les histoires de ce personnage à contre-temps nous posent finalement beaucoup de questions sur notre temps et notre vie. C’est un très bon livre.


Jean-Paul Dubois


Vraiment, les gens talentueux comme ça, c’est dégueulasse. Encore, lui il a bientôt la soixantaine, je peux toujours espérer faire quelque chose d’ici là (sans trop y croire quand même) ; mais les twentysomething plus jeunes que moi et meilleurs que moi, je déteste. Ils écrivent bien, ils chantent bien, ils dessinent bien (parfois même tout en même temps) … « Et moi, et moi, et moi ? » j’ai envie de dire. Moi, qu’est-ce que je fais de bien ? Mis à part les omelettes et les sudokus ? (il faut mettre un « s » aux mots étrangers pluriels ?)


Non parce que savoir faire des omelettes et des sudokus ça ne fait pas partie des top qualités pour (sur)vivre en société. A la limite si on veut devenir proche de Jean-Pierre Coffe ou des Frères Bogdanov mais ce n’est pas exactement mon but premier dans la vie.


Je suis jaloux des gens trop biens. Je n’aime pas perdre et je n’aime pas me rendre compte que je suis moins bon. Je ne supporterai pas que mon petit frère soit un grand artiste par exemple. Et je cherche toujours une excuse minable quand il me bat au ping-pong (même si ça arrive rarement). Dans le top de ma liste d’excuses il y a en effet le vent, la table qui penche, un reflet, la raquette, mon fair-play, un bruit, un obstacle par terre et l’envie de terminer vite pour aller bosser (lol).


Pareil au Pictionnary, quand toi tu dessines tant bien que mal le sujet avec des bâtons, que ta partenaire te dit « Ça, c’était un cheval ????? » ; et qu’à côté ta cousine qui fait les beaux arts a eu le temps de faire tout le troupeau à grands renforts d’ombres, de jeux de perspective et de décors complexes. Tu sais, quand t’entoures 20 fois le dessin croyant que ça le rendra plus évident, qu’il y a plein de points autour à force de le montrer de la pointe du crayon et que tu vois dans son regard dépité qu’il ne faudra pas compter avoir des points quand tu dessineras. Ça, ça me tue.


Voilà, tout ça pour dire que Jean-Paul Dubois est un grand écrivain, les critiques sont unanimes (c’est dire !) et que son roman Kennedy et moi m’a donné envie d’en lire beaucoup d’autres …

Top 5





Noah and The Whale - 5 Years Time (Clip)




Je ne sais pas ce qui se passe, mais j’ai perdu l’appétit depuis hier. Je n’ai plus faim. C’est étrange parce qu’il ne s’est vraiment rien passé de particulier pour ça. Hier soir j’ai mangé une pomme et un pot de riz-au-lait Danone et aujourd’hui si je ne m’étais pas forcé à prendre quelques trucs j’aurai pu passer toute la journée sans manger. Bizarre …

Et comme ce qui est étrange n’arrive jamais seul, mon chauffe-eau a décidé de ne plus marcher et de faire de grandes flammes pour fondre ce qu’il y a autour. Les douches à l’eau froide à 7h je peux vous dire que c’est pas ma passion. Surtout que mon appart n’a pas de chauffage, comme beaucoup d’autres ici, et que la vague de fraîcheur n’est pas encore partie …

Bref c’est trop la fête. Au moins, le soleil est là, c’est toujours ça. 


Bon, aujourd’hui je commence le tag des Top5. C’est pas dur, vous mettez juste dans les comms des top5 auxquels je devrais répondre. Du genre vous dites « top5 des endroits où tu veux vivre » ou « top5 des mots préférés », et j’y répondrai dans une prochaine note :)



Mes parents sont partis hier ... avec 2 Kg de moins (malheureusement il n'y avait plus de Spanghero ...)

J’achète un H !





Vous vous rappelez de ce jeu télévisé, la Roue de le Fortune ? Bah oui, vous vous en rappelez, Dechavanne a repris la chose depuis peu (malheureusement). Ça passe aussi en Espagne, ça s’appelle « La Rueda de la Fortuna » (bah oui), mais les joueurs sont d’un niveau affligeant. Même en espagnol j’arrive à trouver avant eux.


Bref, j’achète donc un H :


H _ _ _ _ _    H _ _ _ _ _ _


Alors ?



Bon, je vous aide, j’achète un A, un E, un I et un C


H E _ _ I E    H A _ C _ C _


Allez, c’est un pianiste de Jazz !




Ouiiiii, c’est Herbie Hancock ! Je suis allé le voir Samedi soir et honnêtement, Hancock en concert, c’est génial, c’est drôle, c’est bien fait, c’est entraînant, c’est plein de talent et c’est passionnant. Un peu l’opposé d’Hancock en film en fait :)


(et biiiim !)


Au Teatro de la Maestranza, HH (à ne pas confondre avec TripleH, l’adversaire de Mister Kennedy le samedi soir sur NT1)(si ça passe encore) était accompagné d’un bassiste américain (James Genus), d’un batteur américain aussi (Kendrick Scott), d’un guitariste du Bénin (Lionel Loueke) et d’un harmoniciste Suisse (Greore Maret). Cette variété fait partie de ce que je préfère dans le Jazz. Samedi soir, on a eu droit à du Jazz fusion, du Funk, de la musique expérimentale, du trip-hop, de l’électro-pop, du Jazz classique, de la musique africaine et un morceau uniquement au piano fortement inspiré de Debussy. Sans compter les divers solos joués pendant les 2h30 de concert.



Herbie Hancock et Joni Mitchell - Summertime


C’est ça le Jazz, c’est piocher ce qu’il y a d’intéressant dans les différents styles musicaux. Les reprises de classiques du rock, du hip-hop ou autre à la manière jazz sont d’ailleurs souvent magnifiques. Je pense au Yaron Herman Trio par exemple, Bonnie parlait de leur reprise de Toxic de BritBrit l'autre jour ; l’an dernier à Clermont Ferrand je les avais aussi entendu reprendre Message in a Bottle de The Police et les deux morceaux sont exceptionnels. Je pense aussi au Brad Melhdau Trio et leur reprise récente de Wonderwall qui est devenu un de mes morceaux préférés de l’année :


Brad Melhdau Trio - Wonderwall


Yaron Herman Trio - Toxic



Ce WE Herbie n’a pas fait de reprises, ou plutôt si, mais c’étaient des morceaux de Jazzmen comme Wayne Shorter. En même temps, il est né en 1940, ça fait plus de 45 ans qu’il est au top alors il a eu le temps d’en faire des reprises. C’est un peu le symbole du jazzman qui se mêle beaucoup aux autres genres musicaux.


Samedi dans la partie centrale du concert, c’était très centré sur le Jazz fusion. C’est un terme vague, qui veut un peu tout et rien dire à la fois, mais pour résumer c’est de la musique planante, entraînante qui ne s’arrête jamais (les morceaux durent sans problème 15-20 minutes). On ferme les yeux et on s’envole, en concentrant notre attention tantôt sur un instrument tantôt sur un autre. Quand on est prétentieux on dit que c’est de la musique qui n’est pas accessible à tout le monde, comme le Free-Jazz, mais c’est au dessus de ça.

En réalité j’aime pas trop cette expression, « musique accessible». Ça fait un peu « Oui, moi je peux comprendre, vous voyez, mais pour vous-autres, la populace, ça risque d’être plus dur … ».



Enfin voilà, je suis très heureux d’avoir vu ce concert d’Herbie Hancock, même si c’était cher, ça valait le coup. Après Chick Corea il y a un an, voilà donc un second immense pianiste de jazz que je vois et que j’adore ; et j’espère en voir encore beaucoup …