On peut vendre un chèque sur ebay ?





Non parce qu'il paraît que 55% des français sont prêts à revendre un de leurs cadeaux sur internet. Et chez moi on reçoit les cadeaux selon l'endroit où l'on est, chez mon grand-père on reçoit les cadeaux de mon grand-père, chez mes parents ceux de mes parents, etc.



The Postal Service - Such Great Heights



Donc je suis chez mon grand-père en ce moment et il m'a offert un chèque pour Noël. Comme chaque année, depuis que mes idées de cadeaux sont trop complexes pour les trouver à Auchan. Ça rajoute encore un peu au sentiment général que les Noël se suivent et se ressemblent. Chaque année les mêmes endroits, les mêmes repas, les mêmes cadeaux et les mêmes merdes à la télé ...


Ciel, mon mardi ! une émission-bêtisier à elle toute seule


J'aurai pu rajouter les mêmes personnes aussi, mais il y en a une qui n'est plus là depuis 4 ans maintenant. Les années passent, on reprend les mêmes photos, certains gagnent 5 cm, d'autres les perdent et d'un coup il y a un vide sur les photos. T'as pas eu le temps de t'en rendre compte, ça fait quinze ans que tu viens tous les ans, tu pensais que ça allait durer éternellement comme ça ...


Et oui, contrairement à ce que veux nous faire croire Coca-Cola, Noël n'est pas la période la plus joyeuse de l'année. Tout le monde est d'accord, je l'ai lu sur la plupart des blogs que j'ai lu hier. C'est pour ça qu'on essaie de nous faire sourire tous les réveillons avec le même pauvre animateur qui se prend les décors du studio sur la tête sur TF1 ET France2.



Aujourd'hui je dois regarder dans tous les placards de la maison de famille pour voir si je ne trouve pas des bouquins qui m'intéressent, mon grand-père veut tout bazarder. Il y en a des centaines accumulés au fil des générations. Le premier roman de Colette, un Balzac de 1862, une pile de La Pléiade, une bible en anglais, etc. 





Je vais en récupérer une vingtaine, pas sûr que je les lise mais au lieu de les filer à un antiquaire qui va les reprendre pour rien du tout, je préfère les avoir dans mon armoire et piocher dedans entre deux passages chez Gilbert et Joseph. C'est aussi ça les vacances de Noël, transmettre des souvenirs, raconter des histoires. "C'était à Papy ça dans le temps !". "Je me rappelle, j'ai récupéré ça dans la maison de Lannion il y a 20 ans ...".


Je ne suis pas un grand fan de Noël mais j'aime bien quand même (oui, je ne suis pas très loin de la Normandie, ça se sent). Cette monotonie rassure. Elle montre que malgré tout ce qui se passe, malgré tout ce qui arrive, il y a toujours des bases sur quoi on peut s'appuyer. Et ça, ça fait du bien.

Bon, allez, je vais aller prendre une coupe de champagne, pour changer, et essayer de prendre quelques noix de cajou perdues entre les raisins secs que personne ne veut ... 

Be happy les gens, enjoy your gifts !

Allez, mettez-moi un kilo d'euros ma p'tite dame





Lundi soir dernier on a organisé un repas entre anciens de la prépa. Enfin, "un repas", c'est un bien grand mot. On a proposé ça sur facebook, deux jours avant la date, à l'arrach' comme d'hab', et on s'est retrouvé à six sur Toulouse au final.


Turbopotamos - Terrorize You/Disco Flor



Mais c'était pas mal du tout. Ça a commencé par un apéro et on a finit au "Paradis du fruit" qui venait d'ouvrir dans ma ville rôôôse. Je sais pas si vous connaissez, c'est une chaîne de restau qui ne fait que des plats à base de fruits. Enfin, avec plein de fruits quoi. Genre des salades avec des raisins et de l'ananas dedans, etc.

Pas mal du tout comme idée de restau.





Et sinon, j'avoue que ça fait bizarre de retrouver des amis d'il y a 4 ans. La moitié est déjà diplômée et l'autre est en phase de l'être. Ça me rappelle que sans mon année à l'étranger je devrai déjà être diplômé et travailler ...

Et puis tout ça est un autre monde aussi. Thomas, après son stage en Californie, est embauché à Brisbane (AUS). Harold est trader à Londres. Je connaissais Natalie roulant en AX, je la connais maintenant ingénieur-conseil en mission chez Total et qui roule en Alfa Romeo. Untel travaille pour des chantiers à Dubaï. Untel est à Singapour pour 60-65 k€ par an. (moi, sinon, je suis payé au tiers du smic pour mon stage ...)

C'était pas prépa HEC mais ça reste à part. Il y a des Challenges qui traînent dans l'appart. Fabien va devenir pilote de l'air. Ils reviennent de Madrid, Paris ou San Diego et on fait des blagues d'ingénieurs ...


Mon idole ... (lol)


C'est étrange comment on évolue. Petit à petit. Bientôt ça va me paraître naturel de parler en k€, de porter un costard et de partir à Londres à la fin de la semaine. Même si c'est pas certain, vu la voie dans laquelle je m'engage. Bref, ça m'a fait plaisir de voir ce qu'ils sont devenus, de voir qu'ils ont réussi.


Voilà, moi sinon je me caille en Bretagne. J'ai attrapé un rhume, fait chier. Et je trouve que les vacances passent trop vite ! Je ne sais pas vous mais moi, les vacances de Noël je ne fais que manger, dormir, montrer des photos à la famille et répondre dix mille fois aux fameuses questions "et alors ? qu'est-ce que t'as fait pendant tes stages ? c'est ça ce que tu veux faire plus tard ?" ...



NON, NON ET NON ! JE NE VEUX PAS FAIRE ÇA PLUS TARD ! JE NE SAIS MÊME PAS CE QUE JE VEUX FAIRE PLUS TARD MAIS SURTOUT PAS ÇA ! ALORS LAISSEZ MOI PROFITER DES VACANCES !



(merci)




(et passez-moi la boîte de chocolat si vous voulez bien ...)

Yo !





Salut les gens, je suis arrivé à Toulouse samedi et je pars dans une heure en Bretagne pour passer les fêtes. Je n'aurai pas d'accès continu à internet donc mes notes vont être moins fréquentes ; mais comme j'ai quelques trucs à raconter quand même, je trouverai un moyen de publier un peu et traîner sur le net ...

Bonnes fêtes à tous en tout cas, j'espère vous retrouver d'ici-là quand même :)

Radioscopie





(note écrite à l'avance, bien entendu, je suis entre Salamanque et Toulouse quand vous lisez, si tout se passe bien :))


Je me rends compte jour après jour que j’écoute beaucoup (trop ?) la radio. Environ 8h par jour en semaine. Surtout France Inter, qui est juste la radio parfaite, mais aussi une ou deux autres radios françaises, une américaine et une espagnole. Avant, mon medium par défaut c’était la télé car c’est pas compliqué à suivre ; mais aujourd’hui je ne la regarde plus. Ça doit faire un mois que je ne l’ai pas allumée, et par manque de temps je n’ai pas regardé de séries en divx non plus. Ça par contre, ça me manque :)


Fredo Viola - The Sad Song



La radio fait clairement partie de ma vie maintenant. Il y a 10 ans, la personne que j’entendais le plus dans la journée c’était ma mère ; il y a 5 ans, c’était mon prof de math et aujourd’hui c’est Nico Demorand dont j’écoute le 7/10 tous les jours en entier. C’est marrant ce changement.

Je suis réellement fan de ces quelques chaînes et de leurs émissions. Comment peut-il y avoir des programmes si intéressants à la radio et des choses si nulles à la télé ? C’est incroyable ça.
Certains pensent que c’est à cause de la publicité ; bah oui, c’est bien connu, sans publicité les programmes deviennent tout de suite géniaux. Donc ces « certains » ont eu l’idée géniale de supprimer la pub des chaînes publiques et de trouver des financements ailleurs ; bah oui, c’est bien connu, l’Etat a beaucoup d’argent en rab’ et ne sait pas quoi en faire. Moi j’aurai préféré qu’on laisse la pub – ça permet d’aller chercher des biscuits et de faire des sous – mais qu’on prenne quand même les taxes sur les profits publicitaires des chaînes privées et sur les autres média. On trouvera bien quelque chose à faire de ces millions. (et encore, je ne parle pas du projet scandaleux de diffusion de clips institutionnels sur France Télévision pendant la pub sur les autres chaînes, là je crois que c’est le summum)


Quand je serai grand, je serai Nicolas Demorand


Vraiment, la radio c’est nettement mieux. D’ailleurs elle ne se porte pas trop mal, les auditeurs sont toujours là et il y en a même de plus en plus.
Enfin je sais pas, moi je suis passionné par les programmes de France Inter à chaque fois en tout cas, et j’ai l’impression de gagner un point de QI par jour grâce à eux. Ça fait du bien d’entendre des gars qui, quand tu leur poses une question au hasard, t’as l’impression qu’ils ont préparé leur réponse pendant une semaine, comme toi tu prépares un exposé d’espagnol. Ils t’expliquent les choses parfaitement, sans « euuuuh » et comme si ça coulait de source.



Et puis la radio c’est aussi comme certains blogs dont les auteurs ne dévoilent pas leur visage. Ces blogueurs(euses) on les connaît parfois très bien sans savoir à quoi ils ressemblent, et les présentateurs radio qu’on écoute tous les jours, idem. Sauf que j’aime bien avoir quelque chose dans ma tête pour identifier les personnes. A la radio, j’ai la voix qui m’aide à imaginer quelqu’un, et sur les blogs anonymes j’aime bien quand il y a un avatar ou une image à quoi me fier.


En plus, grâce à la chronique hebdomadaire d'Eric Dussart au Fou du Roi j’ai le plus important du petit écran : les perles des candidats d’Attention à la marche qui n’ont visiblement pas inventé le fil à couper l’eau tiède …


 









Vous savez ce qu’on fait pendant qu’on n’a pas d’électricité ?





Pffffff, ce que vous êtes prévisibles :D


Bien sûr qu’on peut faire ça mais bon … euh … voilà quoi. Il y a des fois où … Bon, vous voyez quoi !


Yeah Yeah Yeah - All I Want For Christmas


Non, moi j’ai fait autre chose, je me dépense aussi, mais plus économiquement que physiquement. Voilà, vous avez compris, j’ai fait des achats.


Bah oui, faut bien s’occuper les gens. Heureusement que l’électricité est revenue parce que ça allait finir par me ruiner tout ça ! Saloperie d’enseigne aux quatre lettres ! Ils veulent ma peau ces salauds ! En plus ma carte FNAC française ne marche même pas …





Comment je fais moi hein ? Vous me le dites ? Parce que ces derniers temps j’ai un peu vécu comme si j’étais déjà un ingénieur alors que je reçois juste quelques euros de bourses. 400 euros dépensés en moins de deux semaines, sans loyer et sans achat particulier, ça va me conduire à la ruine ça !

Et j’ai pas acheté le moindre cadeau de Noël encore. Enfin, juste des cadeaux que je m’auto-offre quoi :)


(d’ailleurs si vous avez des idées pour mes petits frères de 16 et 20 ans et pour mes parents, je suis très preneur)


C’est à cause du débit différé ce bordel. Le 5/12 je regarde le solde de mon compte, je suis bien, nikel, et je regarde le 13/12, je suis mal. Moi aussi j’aimerai bien que l’état me reprenne mes actifs pourris. J’ai un Tshirt « France 98 », un walkman K7, une quinzaine de « Chair de poule », un CD de Mariah Carey et une collection de cartes téléphoniques ; ils peuvent me les reprendre non ?! J’en demande pas cher, à peine 0,000000001 % des 50B$ perdus par l’autre là.





Bref, il faut que je me mette à la recherche d’appart sur Clermont maintenant. J’espère en trouver un dans le centre, histoire de pouvoir reprendre mes habitudes de l’année dernière. C’est étrange, j’appréhende de retrouver cette monotonie, mais en même temps ça me fait plaisir de retrouver ces petits rien qui me faisaient passer de bons moments il y a quelques temps. Je peux déjà vous prédire de quoi seront faites mes semaines les prochains mois. Les lundi et mercredi soirs je ferrai du sport, le mardi soir je me tenterai probablement la salsa ou quelque chose du genre, le jeudi soir j’essaierai de m’amuser dans des soirées étudiantes, le vendredi soir je ferrai mon passage hebdomadaire à la bibliothèque puis j’irai au ciné ou au concert en fonction de mon porte-monnaie, le samedi matin je motiverai une fois sur trois pour aller au marché (les deux autres fois je dormirai), l’après-midi je flânerai dans les rues commerçantes de la ville ou j’irai encourager l’ASM qui en a bien besoin, le soir je ferrai quelque chose avec mes connaissances restant sur Clermont, le dimanche matin j’irai m’aérer la tête au marché aux puces avant de, pourquoi pas, tenter de cuisiner un truc un peu plus élaboré pour une fois.

Voilà, et puis en Janvier j’irai au Festival du Court Métrage, en Février j’essaierai de skier à Superbesse, en Mars et en Avril je tenterai des sorties dans les Volcans d’Auvergne puis en Mai et en Juin je prévoirai de voir un peu du pays pendants les WE. Tout est déjà planifié, vous voyez. Et ça ne me gène pas, j’adorai ces semaines il y a deux ans. C’est juste qu’il y a tellement de chose que j’aimerai faire que je pourrai remplir cinq vies (j’envisage sérieusement de créer un groupe facebook « Pour que les journées durent 48h »). Même ne rien faire, ça me plaît, c’est dire !





Je n’ai juste pas envie de me retrouver à soixante ans et de me dire « j’aurai du … », vous voyez ? J’essaierai de m’abonner à l’Opéra aussi, et à la Coopé, pour profiter une dernière fois des tarifs étudiants. Tout passe tellement vite, un jour tu deviens étudiant et le lendemain tu te lèves et tu dois chercher du boulot (et faire des CV ;)).



Bon, promis, à partir d’aujourd’hui j’arrête de faire des notes « où vais-je, que fais-je ». Écrire ce genre de choses encourage la mélancolie. Allez, je vais faire mes sacs, ce soir on « fête » mon départ et demain je rends les clés de l’appart …

The end has no end





Voilà voilà … On arrive à la fin de ces quelques mois à Séville … 


Je commence à retrouver le sentiment de nostalgie que j’avais découvert en quittant la Suède. Ce sentiment qui te fait dire «  putain, déjà … » ou « c’était bien quand même ». J’ai passé mon dernier WE en Espagne ; je vis mes derniers jours ici, je quitte Séville vendredi et retrouve Toulouse samedi.


Hugh Coltman - Could you be trusted


J’ai vu ma dernière toile dans un ciné espagnol dimanche, Red de mentiras (Mensonges d'Etat) avec DiCaprio et Russel Crowe, et c’était mauvais. Leo rame pendant tout le film, et on rame à côté de lui, c’est long, ça n’avance pas, c’est mou, bref ça ne m’a pas passionné. Ridley Scott m’avait habitué à mieux. (j'ai l'impression de devenir super difficile en fait)

Je quitte cet appartement auquel, malgré les nombreux soucis rencontrés, je m’étais quelque peu attaché. Le balcon donnant sur les orangers, le Stade du Betis à 200m, la petite supérette d’en face. Comme d’habitude, c’est toujours quand on part qu’on apprend à aimer où l’on était. C’est maintenant que je commence à bien connaître les gens, à bien m’intégrer à la ville, que je dois m’en aller. Comme de Göteborg je repars de Séville avec un goût d’inachevé dans le ventre. Il y a des personnes que je voudrai revoir mais je ne reverrai jamais.

Oui, je reviendrai peut-être. Sûrement même. Mais ça n’aura pas la même saveur. Aurait-il mieux valu faire un stage d’un an plutôt que deux de six mois ? Je ne pense pas. Au final ça sera sûrement plus bénéfique. Je ne vivrai probablement plus d’année comme ça, avec tant d’aventures, tant de rencontres et une amplitude thermique de 60ºC.



Bien sûr, je vais ramener quelques souvenirs. Quelques milliers de photos, quelques dizaines ou centaines d’euros de CD, livres et fringues, quelques kilos de fromage de brebis, quelques kilos de jambon, deux verres à chupitos de Salamanque, un oiseau en osier trouvé dans une rue de Ronda, un plateau Pans & Company et une grosse caisse en plastique Mahou récupérés dans la Sierra Nevada, une mug Starbucks de Séville et surtout plein de souvenirs immatériels.




Je crois qu’entre les deux stages, Göteborg et Séville, j’ai préféré la Suède. J’en suis même sûr. Il fait moins beau, c’est sûr, mais la qualité de vie est incomparable. J’aimerai y retourner. On semble si loin de tous les problèmes là-bas ; j’aimerai bien voir comment ils vivent la crise d’ailleurs.


Enfin voilà … c’est la fin … je retourne en France. Finies les dépenses sans scrupules, finies les soirées Erasmus et finis les WE à droite à gauche. Je vais me remettre au rugby, peut-être faire une ou deux autres activités hebdomadaires, retrouver mes habitudes. Je crois que ce qui va me manquer le plus ça va être l’effort intellectuel de traduction dans la rue, dans les discussions et dans les supermarchés. Tout va me sembler trop facile, trop fade …

Enfin, heureusement ça devrait passer au bout de quelques jours … ou quelques semaines :)

Cher Monsieur Daniel Pennac





Cher auteur,

Je viens de finir votre roman Le dictateur et le hamac, grâce auquel j’ai maintenant envie de partir vivre quelques temps au Brésil. Moi qui, comme vous avant votre départ pour le pays de Lula, ne connaît rien de ces terres à part Carlos Joabim, Chico Buarque et Ronaldo.


Lily Allen - Womanizer (Britney Spears)


Mais n’est-ce pas mieux finalement ? Auriez-vous écrit ce roman si vous maîtrisiez la Brésilien ? Probablement pas. À quoi bon partir vivre à 10 000 km de Paris si on connaît tout de ce qu’il s’y passe …


Savez-vous que c’est un de vos romans qui m’a donné le goût de la lecture ? Mon professeur de français de 3ème (je ne me rappelle plus de son nom ; ça commençait par un B je crois, Mme. Basteau ou quelque chose comme ça) nous avait laissé le choix entre plusieurs lectures pour cette année scolaire 1999-2000. Les élèves devaient voter pour celui qu’ils voulaient lire et étudier en classe.

C’est le votre qui a été choisi : La Fée Carabine, le deuxième tome de la saga des Monsieur Malaussène. J’avais voté pour vous d’ailleurs, car le titre m’intriguait beaucoup. (ça y est ! c’est Mme. Barreau ! Je m’en rappelle maintenant, j’aimais beaucoup cette enseignante car elle s’habillait toujours très bien ; tous les jours un ensemble différent et à chaque fois les chaussures assorties à la veste. Avec tous les détails sur ses vêtements, on aurait dit une bourgeoise parisienne du XIXème siècle)(bref, je m’égare)

J’ai adoré ce roman dès les premières pages. La grand-mère avec sa carabine, la plaque de verglas en forme d’Afrique, j’ai tout de suite accroché. Je ne saurai dire pourquoi, c’est difficile d’expliquer les raisons qui nous font aimer un roman. Cette histoire improbable mais qui pourrait arriver à chacun de nous ; ces personnages attachants ; mais aussi cette façon d’écrire comme on parle dans la vie de tous les jours.

Avant cette lecture, je pensais la littérature cintrée dans un langage soutenu, ou tout au moins courant. Mais sans argot en tout cas. Jamais je n’aurai pensé pouvoir lire « pute » dans un texte étudié au collège. C’est sûrement ça qui m’a plu la première fois, à treize ans et demi.

Et puis j’ai lu les autres. Au bonheur des ogres d’abord, puis la suite des Monsieur Malaussène un peu plus tard. Avec à chaque fois le même plaisir de lire les histoires de cet anti-héros auquel on peut s’identifier. Je me rappelle d’une réflexion que se fait un des enfants Malaussène dans un de vos romans : à propos de Julie il se demandait comment elle pouvait dormir sur le ventre avec une si grosse poitrine. Voilà, depuis cette pensée me revient chaque fois que je croise une femme avec de tels attributs.

Vous êtes très fort Monsieur Pennac. On m’a dit plus tard que vous étiez un auteur qui plaisait beaucoup aux femmes. Peut importe à qui vous plaisez, peut importe ce qu’on dit de vous, moi j’aime vous lire. Et si j’avoue ne pas avoir accroché énormément sur les cent premières pages de ma dernière lecture, j’avoue aussi avoir lu avec passion les trois cents dernières, ne m’arrêtant que de très rares fois. Je recommanderai ce roman à tous mes proches.

Merci encore et, comme on dit là bas, você continue assim ! (merci Nina ;))

Boum, quand votre cœur fait boum*





* bravo à ceux qui voient plus d’une référence à ma note dans ce titre


Vous allez comprendre pourquoi vous n’avez pas eu de note depuis quelques jours ... attention, c’est très long et je name-drope :)



Tour est parti de ce type qui est venu chez nous vendredi midi dernier. Il voulait retirer un câble au système électrique de notre appart’ car le montage était illégal ; et le gars de l’agence ne voulait pas que l’électricien (devant apparemment venir à 15h30) ne voit ça. Malgré les très vives protestations de ma coloc’ Florence qui pestait de ne pas avoir été prévenue (personne ne l’avait été d’ailleurs), le gars a retiré le câble et on s’est retrouvé sans électricité. Une nouvelle fois.


Radiohead - Nude


Ça n’aurait pas été un énorme problème si l’électricien s’était pointé à 15h30, comme prévu. Mais il ne s’est pas pointé de l’après-midi bien entendu. Il ne s’était même pas pointé à 19h30 quand on a pris la route pour Grenade. Soi-disant qu’il devait amener sa mère à l’hôpital au dernier moment … ouai … genre … les excuses comme ça je les utilise quand je sèche un cours alors on m’y prend pas hein !



On est donc parti Vendredi soir, à sept dans deux voitures et avec nos sacs préparés à la bougie. 2h30 plus tard on arrive à Grenade, on dépose chacun à l’endroit où il va dormir pendant 3 nuits et on se gare tant bien que mal après 3/4h de recherche de place. Puis, enfin, on attaque le WE :


La première soirée commence par un botellón sur une grande place de la ville. Pour ceux qui ne connaissent pas, le principe est très simple, ça tient en deux mots : tu bois. En fait t’achètes ta boisson, tu prépares ton mix avec ce que tu veux et tu rejoins tes quelques centaines ou milliers compagnons de beuverie sur une place, un parking ou tout lieu capable d’accueillir tant de monde. Et tout le monde boit. Plus con basique t’as pas.




Après quelques heures dans ce symbole de la déchéance étudiante, on se dirige vers le Kapital, une boîte sympa à 5 euros l’entrée avec conso, on danse sur les podiums et on rentre se coucher bien morts à 7h. Deux heures plus tard je me lève, je dois amener Rachel, la sœur de mon aimable logeur, à la gare de bus. Joderrrrrr, c’est pas ce WE que je vais rattraper mes heures de sommeil. Je reviens une bonne heure plus tard, j’essaie d’en dormir une ou deux de plus et on repart visiter quelques trucs ; enfin … on essaie en tout cas. Le Pompero se fait toujours sentir.




Le soir, on remet ça. Quelques rhum-coca chez un type qui s’appelle Olivier, quelques verres de plus devant le match du Barça autour de tapas, puis on prend la direction de la chupeteria 69 (un bar qui sert 120 chupitos différents, un chupito étant plus ou moins un shooter).
Là, je crois avoir atteint le top de mes capacités d’absorption. Ces petits malins te donnent un ticket pour chaque chupito consommé et en collectionnant ces tickets tu peux récupérer un cadeau. Bien vu les gars !

Au début je voulais la faire soft car on prévoyait de prendre la voiture le lendemain. Mais comme une française inconnue au bataillon m’a filé 2-3 tickets (‘sympas ces grenadais !)(grenadois ?)(grenadiens ?), je me suis dit que j’irai bien jusqu’à l’éventail qui coûte 10 tickets. Puis arrivé à 10 je me suis dit que j’irai bien jusqu’au bandana, à 12 tickets. Puis arrivé à 12 je me suis dit que j’irai bien jusqu’à la casquette, à 15 tickets. Et puis au final j’ai récupéré 18 tickets mais j’ai complètement oublié de récupérer mon dû.

En réalité j’étais, comme qui dirait, décalqué. Je crois me rappeler avoir marqué mon nom sur le portable de deux filles qui venaient de Prague. Et sur celui d’une fille de Bruxelles aussi, je crois. Enfin je sais plus. Peut-être. La fin de la soirée reste très floue, on m’a juste dit que Christophe s’est fait sortir par les videurs sans raison et qu’on m’avait traîné jusqu’à l’appart …





Le lendemain matin on a effectivement repris la voiture pour partir à la Sierra Nevada. Seul problème (mis à part le mal de tête dû aux chupitos vodka-gin-rhum et whisky-gin-menthe qui se marient très mal), on n’était pas les seuls à avoir eu cette idée. On a mis 5h pour faire moins de 35 km … Des milliers et des milliers de personnes montaient, c’était dépitant. On était plus rapide à pied pendant toute la montée.
Une fois arrivés par contre, on était heureux de ne pas avoir fait demi-tour. Le paysage était splendide et on a fait de la luge sur des sacs en plastiques à côté de trois anglaises qui se marraient toutes seules.



Au retour, on a bien entendu retrouvé tous les gens de la montée et on a passé presque tout un CD de Coldplay rien que pour sortir du parking. On a finit la journée dans un restaurant chinois et dans un bar aux pintes à 1 euro 50.
Le lendemain (lundi) on est allé visiter la fameuse Alhambra de Grenade sous la pluie – ça vaut effectivement vraiment le détour – et après quelques heures de visite on est reparti pour Séville.




Evidemment ça aurait été trop simple si ça s’arrêtait là … Avant de partir, un boulet a oublié de regarder des horaires de bus Séville-Huelva donc les deux liégeoises que je ramenais en voiture n’ont pas pu rentrer chez elles. J’ai donc proposé de les loger dans ma chambre la chambre double laissée libre par notre coloc colombien José et elles ont accepté faute de mieux.
Malheureusement en arrivant chez nous, on a eu le bonheur de voir que l’électricien n’étais toujours pas passé. Le frigo a vécu 5 jours sans être branché et le gars de l’agence va avoir droit à des mails de trois pages bien salés. Peut-être même poivrés si on est en forme.





Finalement on passait une nouvelle soirée à la bougie quand, sur les coups de minuit et demi, alors que je discutais avec mes deux colocs d’une manière de créer un groupe facebook anti NIK-LAS (l’agence de location de MERDE !!!!!!), Laurence, une des deux liégeoises que je ramenais, est venue nous trouver car elle se trouvait très mal et voulait aller marcher.

Dans ma grande bonté je me suis évidemment dévoué pour l’accompagner, pour éviter la laisser seule (vous imaginez bien que marcher sous les palmiers de Séville, seuls, et discuter de tout et rien avec une jeune femme très mignonne, c’est typiquement le genre de chose qui ne m’attire pas du tout). On est rentré 1h30 ou 2h plus tard et elle a visiblement réussit à bien dormir.

Apparemment elle avait une « crise de tétanie ». Je ne connais pas trop, une forte crise entre la crise d’angoisse et la crise d’épilepsie d’après ce qu’elle m’a expliqué, avec un mal au ventre et le cœur qui s’accélère. Mais on ne peux rien y faire. Il y a des calmants, mais ça ne soigne pas la chose, ça aide sur le coup mais final c’est pas la meilleure chose pour s’en sortir. Il paraît que c’est un mal-être enfoui en soi qui ressort de temps en temps et sans raison particulière. Et vu son état, c’est très gênant car personne ne peut rien y faire et les gens ne peuvent pas imaginer la douleur que ça engendre. Seule solution, aller marcher pour se fatiguer, réussir à se calmer et dormir.

J’aurai au moins appris ça ce WE où on a passé plus de temps à boire qu’à visiter (Erasmus quoi ;)).

En plus sa copine commençait à paniquer elle aussi, elle nous a appelé et disait commencer une crise d’angoisse. Bref , entre tout ça et les bougies dans l’appart je pense que j’aurai pu tourner un remake du Projet Blair Witch ce soir-là … et finalement, sa crise se terminant bien, ça n’a fait que rajouter un peu de piquant à un WE plein d’aventures.




Voilà, on est maintenant Jeudi, on n’a toujours pas d’électricité et j’ai épuisé toutes les activités à faire dans un appart sans courant : dormir, gueuler très fort contre l’agence de location, jouer sur mon téléphone portable et … dormir. Ça aura au moins le mérite d’augmenter un peu mes cinq heures de sommeil quotidiennes :)



EDIT : J'ai écrit cette note Jeudi, mais je la publie maintenant car on vient d'avoir l'eletricité ...

Back to school





Ce matin – comme tous les matins en fait – j’ai croisé un grand nombre de voitures d’auto-école en venant au boulot. Sur la route que je prends il y en a toujours beaucoup, une voiture sur 3 ou 4 au moins, et je me demande à chaque fois comment font les espagnols pour conduire si mal avec tant d’auto-écoles.


Little Joy - Don't Watch Me Dancing


Ça m’a rappelé aux bons souvenirs des cours de conduite. Aaaaaaaah, les cours de conduite … Qu’est-ce que ça pouvait me faire chier ça ! Tous mes potes étaient heureux de prendre des cours alors que moi, perso … ben bof quoi. Super bof même !

Dire que j’y allais à reculons est même un euphémisme. J’y allais à reculons, avec les pieds qui freinaient et les mains qui s’accrochaient à tout ce qu’elle trouvaient sur le passage. En plus j’ai eu la bonne idée de m’inscrire tard, pendant la prépa, donc les rares samedi matins où je n’avais pas devoir de physique je peux vous dire que j’avais franchement envie de faire autre chose que de retrouver mon con de professeur de conduite.


Les séances de code j’y allais plus gaiement par contre, puisque c’était l’occasion de retrouver une salle à moitié remplie de filles, chose inimaginable quand tu fais prépa scientifique. C’est d’ailleurs p’tet pour ça que j’ai fait 0 faute au code (minute « je me la pète » :D).



Réponse A : vous posez votre bière
Réponse B : vous passez en diagonale
Réponse C : vous ne bougez plus
Réponse D : la réponse D


Pour la conduite, j’inventais des vieilles excuses pour ne pas y aller à chaque fois. « Franchement, aujourd’hui je me sens mal, ça doit être les endives » ou « Ah non, demain je fais mon DM de math » (XPTDR) … Mes profs étaient souvent cons en plus, dépressifs et chiants aussi. Le genre à te demander un créneau en côte, dans un virage, avec du monde derrière, sur du verglas, dans une petite place et avec une grosse voiture. Et après ils te pffffffent si t’y arrives pas. Heureusement il y avait deux profs cools : un type âgé et très sympa qui me conseillait de regarder la route plutôt que les publicités Aubade, et une jeune femme joyeuse qui ressemblait à Kirsten Dunst. Évidemment leurs plannings était toujours pleins.


En commençant tard, au moins je n’ai pas vécu la graaaaande honte du prof qui vient te chercher devant le lycée et qui te dit « c’est pas grave » quand tu cales devant tes potes. C’est le même genre de honte adolescente qui te fait demander à ta mère de te déposer un peu avant l’entrée du collège parce que tu « préfères marcher un peu ». Et quand c’était ton grand-père qui te déposait avec sa grosse berline, sièges en cuir et allure sportive, t’avais moins envie de marcher bizarrement.
De toute façon ils n’étaient pas dupes et savaient bien que c’était trop la te-hon de se faire déposer par ses paternels devant un parterre de boutonneux en pantalons Tacchini, blouson Schott et qui jouaient à la balle entre les cours.


« Houuuuuu, il a des parents, trop la honte ! »


Enfin bref, depuis j’ai eu mon permis de la première fois – j’espère ne pas avoir à le repasser – et dans 20 ans je déposerai mes enfants en voiture un peu avant la porte du collège … Enfin, « en voiture », en train plutôt, ça serra plus rapide pour faire les 100 km jusqu'au collège résultants des futures réformes de M'sieur Darcos :)

Les lundis matins, c’est dur …





Ce n’est pas une nouveauté, mais à chaque fois ça manque pas, le lundi matin c’est dur. Le lundi matin ça ne sert à rien. Aujourd’hui heureusement je l’ai commencé en rigolant grâce au p’tit gars dont je vous parlais l’autre jour. Il s’était déguisé en Père Nöel, avec un costume en tissu rouge et une barbe blanche.
Ce lundi matin était assez surréaliste, 6ºC dehors, tout le monde en gros manteau, les radiateurs qui chauffent dans les voitures, de la buée un peu partout et lui qui se baladait sur le côté de la route, en Père Noël au milieu des voitures, en rouge au milieu du gris.


Jealous Guy


J’aime bien commencer la semaine comme ça. Et (attention, transition) j’aime bien finir la semaine comme je l’ai fait aussi. Après Cordoba samedi, j’ai passé un dimanche des plus productifs : grasse matinée mensuelle jusqu’à 12h, repas dans un buffet à volonté de 13h30 à 17h, ballade digestive de 17h à 18h et poker de 18h à 23h.

Résultat, 2 euros en plus dans mon portefeuille et 2 crans en plus à ma ceinture. Je me prépare physiquement et financièrement pour la suite de la « morosité économique », comme on dit en haut.


pareil, en un poil plus cosy :)




Et puis j’ai vu un film aussi. Un film tellement il est bien, tellement je vous demande de le regarder DÈS QUE POSSIBLE !





Non, en fait, il est nullissime. J'aime pas dire du mal comme ça mais je crois même que c’est le plus mauvais que j’ai jamais vu. Mais c’est pour ça que je vous demande de le voir, c’est tellement nul que ça en devient risible. Ça s’appelle Wanted et c'est sortit il y a quelques mois. Moi je connaissais le Wanted avec Johnny, Renaud et Gégé mais là c’en est un autre, avec Angelina Jolie et Morgan Freeman (et le pauvre James McAvoy qui semble perdu ...). Angelina a un maigreur Knightleyesque et Morgan, on se demande qu’est-ce qu’il est venu foutre dans cette merde.

En gros c’est un mélange entre Fast and Furious, Underworld et Matrix. Le scénario est pitoyable, les acteurs mauvais et le doublage (ouai mon coloc a pris ça en VF …) pas mieux. Je ne comprends pas comment Télérama a pu mettre 3 étoiles. Enfin, j'ai pas lu la BD dont c'est tiré mais en tout cas j'ai trouvé le film franchement mauvais.



Cepandant, ça mérite d’être vu pour rire un coup. Il devrait rentrer dans les annales des plus mauvais films de l’histoire pour moi. Pire que les derniers films d’Eric et Ramzy. Pire que Taxi 4. Les gens ont des pouvoirs, on comprends pas pourquoi, c'est écrit en russe, on comprend pas pourquoi, ils font des trucs incroyables, on comprend pas pourquoi ... c'est totalement improbable comme film. Je ne vais pas argumenter sinon je dévoile le semblant de scénario. (et je suis ptet un gros con qui capte rien aussi)

Idéal pour passer une bonne soirée de rigolade entre amis … (mais bon, d'après allociné, plein de gens ont aimé alors faites-vous une idée, ça sera mieux :))


Plus d'infos sur ce film


Et je finis par (oh, ça tombe bien !) un Top 5 culturel demandé par Lady m :



Top 5 des livres / cd / film dont je ne pourrai me passer

Je crois que je me passerai facilement d’à peu près tout. Je n’aime pas vraiment relire des livres (il y en a tellement d’autres que je n’ai pas lu), revoir des films un peu plus mais je ne suis pas un re-visioneur régulier et les cd, j’en aime beaucoup mais aucun au point de ne pas m’en passer. Enfin, c’est le jeu donc jouons :

- Lost In Translation
- Vincent Delerm à la Cigale, avec Favorite Songs CD/DVD
- From Major To Minor, Gonzales
- Ray (le film)
- Un homme d’exception

François l’embrouille





Je suis allé à Cordoba (ou Cordoue en français) aujourd'hui. C'était bien. Mais un peu moins bien que ce à quoi je m'attendais. Enfin, c'est ptet parce que le temps n'était pas top. Il y avait du vent, c'était nuageux et j'ai même reçu des gouttes (oui, vous pouvez rire ...). Enfin bref, il y avait quand même des choses à voir et on était entre potes ...




Bon sinon, il y a un truc que j’ai du louper sur la blogosphère ces jours-ci car je vois de plus en plus de notes intrigantes. Il y a comme un climat un climat morose dans les blogs. C’est bizarre. C’est peut-être Novembre qui veut ça mais c’est étrange quand même.

Avant j’aimais bien lire ceux qui sont au courant, ceux qui sont au cœur de la ramification des blogrolls. Je voulais savoir ce qui se passait, être au point sur les sujets du moment, toussa. Maintenant j’ai plus le temps et ça m’intéresse moins. Je reste un peu dans mon coin, avec les blogs que j’aime bien et j’ai pas vraiment l’occasion et le temps d’en découvrir de nouveaux. Malheureusement. Il y en a forcément des très biens que je loupe, mais comme pour les gens, je n’en comprends pas la plupart.


(j'en profite pour vous inviter à commander un calendrier de blogueurs et blogueuses chez la Miss Evin :))



Enfin bref, pour essayer de remonter le moral des troupes je vais parler caméra cachée. Ça fait longtemps que j’en ai pas vu et je viens de m’en faire une petite cure.




Certains d’entre-vous connaissent peut-être Dikkenek, mythe du cinéma comique belge que m’a fait découvrir Tymo il y a quelques mois. A l’intérieur on y retrouve toute une bande de personnages typiques, clichés et plus cons les uns que les autres. On y retrouve aussi Marion Cotillard et Mélanie Laurent qui sont dans mon Top 5 des actrices francophones. Enfin bref, on y retrouve surtout LE con : Claudie Flocan (joué par François Damiens).

Claudie est « photographe de charme semi-professionnel » avec un gros bide, une calvitie bien entamée et une moustache de buveur de bière. LE cliché du beauf con :




Et bien figurez-vous que cet acteur belge fait aussi des caméras cachées dans le même style et sous le pseudo de François l'embrouille. Sous la pression des références incessantes de mes amis belges à ces vidéos, j’en ai regardées quelques unes et je dois dire que c’est pas mal du tout !

Il paraît qu’il est devenu trop connu en Belgique et qu’il doit venir en France pour faire ses conneries, alors si vous le voyez monter dans la voiture pour votre premier cours de conduite, n’ayez pas peur :D




















Entre les roues





Je n’aime pas trop faire des notes comme ça, ça fait un peu « ouuuh la guerre c’est nul, vive la paix », mais bon, quand c'est vrai …


Je les croise tous les jours, matin et soir. Ils me sourient et me saluent de la main. Je leur réponds, par politesse, c’est le minimum que je puisse faire. Je les vois tout le temps mais je ne connais pas leur prénom, ni leur nationalité ou leur âge. Et quelque soit le temps, ils sont là, à respirer la pollution au pied des feux de signalisation.


Bon Iver - Skinny Love



Ils viennent peut-être d’Afrique sub-saharienne, ils sont peut-être arrivés dans une barque chargée comme cinq, ils sont peut-être là depuis longtemps. Et ils tentent de vendre aux automobilistes quelques produits pour essayer de survivre.

Tous les jours je me dis que ce n’est pas à moi, étudiant, de les aider de nouveau ; que je peux pas donner à chaque fois ; que c’est plutôt aux cons qui tracent en 4x4 de faire des efforts, que c’est rien pour eux ; que je me rattraperai quand je serrai ingénieur, plus tard. Tous les jours j’essaie de m’en convaincre, on ne peut pas donner tout le temps, on ne peut pas donner à tous, même s’il faudrait.


Ce matin je l’ai fait pourtant, parce qu’il fait froid et que je pense à eux toute la journée. J’ai donné quelques euros, pas grand chose, même pas le prix du taxi que j’ai économisé la veille en rentrant en velib’. Mais c’est toujours ça. Il m’a remercié des yeux, m’a souri et le feux est passé au vert.

Je suis parti, avec le souvenir de sa figure joyeuse dans ma tête. Ça a égayé toute ma journée. Ce sont sûrement les personnes les plus démunies que je croise quotidiennement mais ce sont toujours les plus souriantes. Joli paradoxe et bel exemple pour les autres …


Quand on croise des SDF ou des mendiants comme ça, régulièrement, une sorte d’intimité se créé parfois, même sans se parler. On les retrouve, jour après jour, toujours au même endroit et on s’inquiète quand ils ne sont plus là. À Clermont-Ferrand, il y en avait un qui me surnommait Laspales. Je ne sais pas pourquoi – pour mon humour vaseux ou parce que j’habitais près de la gare peut-être – mais même s’il aurait pu mieux choisir, c’était touchant.




Longtemps, quand j’entendais la question « préférez-vous donner ou recevoir ? » je la trouvais idiote. Comment pouvait-on préférer donner alors qu’on donne déjà tout le temps pour les impôts, le gaz ou l’inscription à la fac ? Comment le pouvait-on, sans hypocrisie et sans faire semblant ?

Et puis un jour j’ai compris. Compris qu’on pouvait gagner beaucoup plus en donnant qu’en recevant. Compris que ce qu’on recevait n’était pas matériel et qu’on ne pouvait pas l’acheter. Ce matin après avoir donné ces quelques pièces, je me suis senti bien. Un sentiment de bonheur a traversé mon corps, j’étais heureux comme après une bonne soirée en tête-à-tête. C’est peut-être très con, c’est peut-être le sentiment d’avoir fait quelque chose de bien gratuitement, et c’est pas grand chose pourtant, presque rien, mais j’avais un sourire sur mon visage.



Un des types parmi ceux que je croise est passé à la télé nationale en Septembre car il avait retrouvé un portefeuille dans la rue et ramené au commissariat. Il y avait 700 ou 800 euros en liquide dedans et le propriétaire lui en a donné 50 car il n’y avait pas touché. C’est normal qu’il disait, on ne vole pas. Normal, oui ça l’était. Mais aurait-on tous fait la même chose dans sa condition de misère ? Car elle, elle est anormale.

Il disait ça en souriant, je me rappelle. Ça m’a fait sourire et passer une bonne journée. Décidément, ce sont vraiment des beaux exemples ces types-là …

Euh ... non j'ai pas de titre aujourd'hui :)





Plus personne commente mais c'est pas grave, je continue !!!!



C’est drôle, plus ça va, plus je retrouve une dualité et des paradoxes dans mes idées. A chaque fois, quand je pense à quelque chose un jour, l’inverse m’attire le lendemain. Hier encore, je vous parlais de mon envie de m’installer après mes études, de me fixer un temps, mais aujourd’hui je rêve d’un nouveau défi. Complètement utopique mais qui me ferrai plaisir, sans aucun doute.


The Features - Blow It Out



Je suis en train de lire un roman qui se passe au Brésil et ça m’a donné envie de partir m’y installer quelques années. Le temps de me faire à la culture, le temps de m’intégrer à la société. Non pas que ce livre encense le pays, mais juste qu’il m’a donné envie de faire quelque chose un peu spécial tant que je suis jeune et con sans attache.


Je ne le ferai probablement jamais, par manque de courage ou par peur de louper mes années de vingtenaire ici, mais ça trotte quand même dans ma tête. Partir dans un pays sans en connaître la langue, dans un pays dans lequel l’adsl est une utopie et où il existe encore des endroits inconnus de l’homme.



J’ai envie d’apprendre la langue sur le tas, me remettre en question et vivre des choses peu communes loin d’Europe. L’Australie, la Canada, le Mexique, l’Argentine ou l’Afrique du Sud auraient pu convenir, mais je parle la langue, c’est trop simple. Le Japon et la Russie, pourquoi pas ; la Chine ne m’attire pas et j’ai peur qu’on comprenne trop l’anglais en Inde. Et puis le portugais m’attire linguistiquement, ça sonne bien, ça coule tout seul quand il est chanté en tout cas.



J’ai envie d’être lost in translation, perdu dans un endroit nouveau et avoir du temps pour réfléchir et penser à autre chose qu’au PS, qu’à mon wifi qui bugue ou qu’à la différence de prix entre Auchan et Carrefour.



J’ai envie de raconter des histoires vraies à mes (hypothétiques) petits-enfants. « Vous voyez cette trace autour de mon cou ? C’est celle d’un anaconda, au début des années 10. Il m’a serré dans son corps musclé alors que je faisais une expédition humanitaire en Amazonie et je suis tombé dans les pommes. Quand je me suis réveillé j’étais dans un village indien, toute la tribu me regardait et des portraits de moi était peints à l’entrée des cases. Vous voyez ce collier ? C’est un cadeau que m'a offert Ínmeatu Ármeblea, le grand chef et prêtre du groupe, pour leur avoir montré la recette du crumble. »



En fait j’adore vivre au milieu de plein de monde, en coloc et discuter (trop) tard sur msn ou dans un bar. Mais j’ai aussi un côté solitaire qui apprécierai ce genre d’aventures au bord de l’Amazone. Je suis un peu comme un loup en réalité, vivant aussi bien en meute que seul. Mais un loup partagé entre ces deux idées et qui va choisir la facilité. Car il est faible, préfère rêver et se dire qu’un jour peut-être il le fera …


Oh, ça tombe bien, ça me permet de finir par un autre Top 5 de Melle C  :

Top 5 des destinations favorites (où j’aimerai vivre un temps j’imagine) : 
New York
L’Amazonie
Londres
La Crête, ou une île paisible dans le coin
Les Galapagos

Top 5, the first one





Salut les loulous !

Bonne nouvelle ! J’ai trouvé un stage de fin d’études ! Ouiiii ! Vous êtes content hein ? Vous vous inquiétiez ? Je le savais ...


En fait j’ai préféré assurer le coup. A chaque fois qu’on attribue des stages dans mon école, c’est un peu comme au PS. Il y a des magouilles et des gens qui trichent. Donc de peur de me retrouver avec un stage moisi, j’ai préféré prendre le premier qui m’intéressait un minimum. Ça touchera à la comptabilité carbone et comme l’environnement m’attire beaucoup, ce stage devrait m’intéresser. J’aimerai bien pouvoir continuer dans ce domaine plus tard, me retrouver adjoint à l’environnement ou au transport dans une ville me conviendrai parfaitement par exemple. (donc si vous devenez maire ou mairesse, pensez à moi, merci !)




Ça se passera à Clermont donc après mon départ d’Espagne dans un peu moins d’un mois et après un mois passé entre Toulouse et Nantes (ou autre, selon l’endroit où je m’incruste pour le nouvel an), je vais retrouver la cité Auvergnate pour un semestre.


Et puis en Juin je serrai diplômé, si tout va bien.

Putain.

Ça veut dire que je travaillerai après.

Putain.

Plus d’études alors …

Plus de réveil qu’on repousse sans cesse le matin …

Plus de fêtes Erasmus et de soirées le jeudi soir …



Ouah … Ça va être étrange. 6 ans d’études pour en arriver là. Au début je voulais continuer un peu les études, pour profiter du rythme étudiant et apprendre, encore et toujours. Mais j’en ai un peu marre de changer d’appart’ et d’amis tous les 5 mois. Je voudrais quelque chose un minimum fixe et commencer à gagner ma vie pour ne plus vivre grâce à mes parents. J’en ai marre de me dire « ah non, je vais pas acheter ce siège/tableau/produit high-tech, je déménage dans deux mois » …


En tout cas, c’est pas avant sept mois donc j’ai le temps de voir venir ... Et je finis cette note avec le premier des Top5 qu’on m’a demandé, c’était de Lady m et on reste dans le thème du boulot :)


Top 5 des métiers que j’aurai pu exercer :

océanographe (parce que je suis fan de Cousteau)
député européen (parce que je suis pour l’Europe)
astrophysicien (je veux savoir ce qu’il y a plus loin)
journaliste (je suis curieux)
disquaire (je pourrai y passer du temps sans remords)

Les français sont toujours les méchants dans les films hollywoodiens





Ayé ! Je suis rentré de Ronda hier. Je n’ai qu’un mot à dire : fa-bu-lo-si-té ! FA-BU-LO-SI-TÉ !


Chairlift - Bruises


C’était très très bien. Le temps était magnifique, on visitait en chemise ou T-shirt (désolé de le rappeler mais je retrouve Clermont dans 2 mois donc j’emmagasine le soleil tant que je peux) et la ville valait vraiment le coup d’être visitée. Il y a des points de vue absolument exceptionnels car la ville est en hauteur, perchée sur des falaises, et on a fait beaaaaucoup de dénivelé …


oui, on a tout descendu à pied, par la montagne, comme des oufs :)


Un WE parfait en quelque sorte. Et puis tant qu’à faire, on l’a finit au Ciné pour voir Daniel Bond (ou James Craig, je ne sais plus).





Bon …


Comment dire …



Je ne veux pas faire le rabat-joie mais j’ai pas franchement aimé. Autant j’avais adoré le précédent, autant celui-là j’ai l’impression d’avoir vu une bande annonce. Limite je me suis fait chier pendant le film.
Déjà j’ai trouvé ça très mal filmé et puis surtout je suis resté sur ma faim. Il y a peu d’histoire, peu d’espionnage, peu de gadgets et peu de filles. Franchement c’est quoi ce James Bond avec si peu de scènes d’amour ? Il mollit un peu le James (si je peux me permettre …).


Matthieu Amalric, Ze bad guy


Bon, comme d’hab’, il les emballe on-ne-sait-comment, mais il manquait beaucoup de choses dans le film. Les scènes d’action sont bien faites, évidemment, mais on dirait un peu un mauvais Jason Bourne (dont le nom ressemble beaucoup trop à celui de l’espion anglais pour être une coïncidence, à mon avis). En fait, comme je ne lis pas Fleming je me demande si le livre est comme ça ou si c’est l’adaptation …


Bref, je ne suis pas fan ; mais sur les neuf qu’on était, sept ont bien aimé donc ne vous fiez pas trop à mon avis.


Par contre, je pense qu’on est tous d’accord pour noter que les français ont souvent les rôles à la con et de méchants dans les films hollywoodiens. Ce James Bond en est encore la preuve avec Matthieu Amalric, comme l’a été un précédent avec Sophie Marceau (et dans Moonraker aussi je crois). C’est p’tet Ian Fleming qui a un truc contre nous (comme tous les British d’ailleurs) mais il n’est pas le seul en tout cas. Ocean’s Twelve, Matrix, Mission Impossible, Die Hard 4 … C’est de plus en plus « in » de mettre des français en méchants, ça fait plaisir à l’américain moyen qui pense qu’on est tous des révolutionnaires en béret qui emmerdent les US parce qu’ils en sont jaloux. Alors que non. Enfin pas tous. Pas moi en tout cas.



Personnellement je pense que c’est aussi parce qu’ils ont peur de nous ; et que ce sont eux qui sont jaloux. Ils nous envient, ont peur d’être moins biens et essaient de se persuader qu’on est les méchants en nous donnant les rôles de vilains. On a peur de ce qu’on ne connaît pas, de ce qu’on ne voit pas. C’est un peu pareil que dans les 80’s avec les Soviets. Mais en plus amical, quand même :)


Vive la république, vive la France !